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jeudi 1 mai 2014

L'exécutif veut croire à l'apaisement chez les députés socialistes

L'exécutif veut croire à l'apaisement chez les députés socialistes





Manuel Valls a eu très chaud. Laissé seul en première ligne par l'Élysée, il a frôlé - ce sont ses propres mots - «la sortie de route», mardi à l'Assemblée, lors du vote sur le programme de stabilité. Il lui faut désormais composer avec une majorité rétive. L'entourage du premier ministre tente pourtant de minimiser la portée de la défiance exprimée sur le pacte de responsabilité et le plan d'économies de 50 milliards. «Tout le monde s'est focalisé sur ces quarante et un abstentionnistes. Ce vote arrivait au lendemain d'une des plus graves défaites de la gauche (les municipales, NDRL). Le premier ministre savait que ce serait difficile et c'est pour cela qu'il y avait tant de gravité dans son discours de politique générale», explique-t-on à Matignon, où l'on répète à l'envi que Valls est parvenu à «une sorte de tour de force» en dégageant «une majorité de gauche» sur le texte. Où l'on se félicite aussi de «l'alignement des planètes» que sont le gouvernement, le parti et la présidence du groupe PS de l'Assemblée.
En retrait sur le dossier, François Hollande est toutefois demeuré très attentif, s'entretenant plusieurs fois par jour avec Manuel Valls pour «se tenir au courant». Comme son premier ministre, le président a voulu voir dans le résultat du vote la confirmation qu'il disposait toujours d'une majorité à l'Assemblée. «C'est une majorité de gauche qui a voté le pacte sans qu'il y ait eu besoin de voix d'appoint du centre. Certes, il y a eu de l'abstention dans les rangs du PS, mais pour les votes ultérieurs, cette majorité ne peut que se renforcer», assure-t-on à l'Élysée. Le chef de l'État résume en trois mots la séquence: «Clarté, lisibilité, stabilité.»

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