VIDEOS. Mélenchon : «Il nous faut un gouvernement de gauche»
P.Th. | Publié le 01.05.2014, 18h54 | Mise à jour : 19h38
Paris, ce jeudi. Le coprésident du Parti de Gauche (PG) est venu exprimer son hostilité à «l'austérité» et réclamer «une politique de gauche», à l'occasion du défilé du 1er mai. | AFP / Thomas Samson
Deux jours après le vote du plan d'économies de Manuel Valls à l'Assemblée nationale, marqué par une division de la majorité, la gauche de la gauche a profité du traditionnel défilé du 1er-Maipour clamer son opposition à la politique menée par François Hollande et Manuel Valls.
«Il nous faut une politique de gauche, il nous faut un gouvernement de gauche», a lancé le coprésident du Parti de gauche (PG), Jean-Luc Mélenchon, affichant un franc désaccord avec le plan Valls : «Ce n'est pas comme ça qu'on va redresser les comptes publics, pas comme ça qu'on va améliorer la vie du pays, on est en train de vider la France de son sang.»
«On aura la peau du pacte de responsabilité»
«La principale revendication, c'est l'abandon de la politique d'austérité du gouvernement», a embrayé son principal allié au sein du Front de gauche, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, au micro de BFM TV. Lui demande «une politique d'augmentation de salaires, d'embauche dans les services publics et une politique de soutien à la relance industrielle». «On prend le chemin, avec la politique gouvernementale, exactement inverse», a déploré le communiste, rappelant qu'il «n'accepte pas ce chemin-là».
VIDEO. Laurent demande «l'abandon de la politique d'austérité»
Même son de cloche un peu plus à gauche, au NPA. «On va se battre contre le pacte de responsabilité et on aura la peau du pacte de responsabilité», a prévenu Olivier Besancenot, son plus célèbre porte-parole, qui résume ainsi la politique économique du gouvernement, toujours sur BFM TV : «En clair, on va faire les poches de la majorité de la population pour prendre des milliards d'euros qu'on va mettre dans la poche d'une toute petite minorité de la population qui représente 1 ou 2%, pour créer soi-disant une compétitivité économique qui fera de l'emploi.»
VIDEO. Besancenot veut «se battre contre le pacte de responsabilité»
«Il ne reste personne pour soutenir ce gouvernement»
A aucun, il n'a échappé que la majorité était sur ce point divisée, les écologistes mais aussi de nombreux députés socialistes n'ayant pas suivi François Hollande et Manuel Valls sur ce texte. Tous comptent bien en profiter pour donner plus de portée à l'opposition de gauche au gouvernement.
«On n'a jamais vu ça en France : un gouvernement à peine constitué qui perd la moitié de ses alliés», a relevé Jean-Luc Mélenchon, selon qui «il ne reste plus personne pour soutenir ce gouvernement, à part une partie du Parti socialiste».
Pierre Laurent abonde : «Ce qui est très important, c'est que même dans les rangs socialistes, parmi les écologistes, il y a de plus en plus de voix qui s'élèvent pour dire : nous ne devons pas emprunter cette voie-là.» Et voit plus loin : «Notre travail, avec le Front de gauche, c'est de rassembler toutes les forces de gauche, socialistes, écologistes, qui ne veulent pas cette voie-là, pour reconstituer une véritable solution à gauche»
Une situation résumée ainsi par Olivier Besancenot : «La légitimité politique de Manuel Valls, elle dépend de quoi maintenant? Des abstentions, voire des votes de la droite sur les bancs de l'Assemblée nationale.»
>> EN SAVOIR PLUS. Ce que prévoit le plan Valls
(LP/S.Ld.)
>> EN SAVOIR PLUS. Plan d'économies : qui a voté quoi à l'Assemblée?
(LP/Sébastien Lernould et Pauline Théveniaud)
«Il nous faut une politique de gauche, il nous faut un gouvernement de gauche», a lancé le coprésident du Parti de gauche (PG), Jean-Luc Mélenchon, affichant un franc désaccord avec le plan Valls : «Ce n'est pas comme ça qu'on va redresser les comptes publics, pas comme ça qu'on va améliorer la vie du pays, on est en train de vider la France de son sang.»
«On aura la peau du pacte de responsabilité»
«La principale revendication, c'est l'abandon de la politique d'austérité du gouvernement», a embrayé son principal allié au sein du Front de gauche, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, au micro de BFM TV. Lui demande «une politique d'augmentation de salaires, d'embauche dans les services publics et une politique de soutien à la relance industrielle». «On prend le chemin, avec la politique gouvernementale, exactement inverse», a déploré le communiste, rappelant qu'il «n'accepte pas ce chemin-là».
VIDEO. Laurent demande «l'abandon de la politique d'austérité»
Même son de cloche un peu plus à gauche, au NPA. «On va se battre contre le pacte de responsabilité et on aura la peau du pacte de responsabilité», a prévenu Olivier Besancenot, son plus célèbre porte-parole, qui résume ainsi la politique économique du gouvernement, toujours sur BFM TV : «En clair, on va faire les poches de la majorité de la population pour prendre des milliards d'euros qu'on va mettre dans la poche d'une toute petite minorité de la population qui représente 1 ou 2%, pour créer soi-disant une compétitivité économique qui fera de l'emploi.»
VIDEO. Besancenot veut «se battre contre le pacte de responsabilité»
«Il ne reste personne pour soutenir ce gouvernement»
A aucun, il n'a échappé que la majorité était sur ce point divisée, les écologistes mais aussi de nombreux députés socialistes n'ayant pas suivi François Hollande et Manuel Valls sur ce texte. Tous comptent bien en profiter pour donner plus de portée à l'opposition de gauche au gouvernement.
«On n'a jamais vu ça en France : un gouvernement à peine constitué qui perd la moitié de ses alliés», a relevé Jean-Luc Mélenchon, selon qui «il ne reste plus personne pour soutenir ce gouvernement, à part une partie du Parti socialiste».
Pierre Laurent abonde : «Ce qui est très important, c'est que même dans les rangs socialistes, parmi les écologistes, il y a de plus en plus de voix qui s'élèvent pour dire : nous ne devons pas emprunter cette voie-là.» Et voit plus loin : «Notre travail, avec le Front de gauche, c'est de rassembler toutes les forces de gauche, socialistes, écologistes, qui ne veulent pas cette voie-là, pour reconstituer une véritable solution à gauche»
Une situation résumée ainsi par Olivier Besancenot : «La légitimité politique de Manuel Valls, elle dépend de quoi maintenant? Des abstentions, voire des votes de la droite sur les bancs de l'Assemblée nationale.»
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(LP/S.Ld.)
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(LP/Sébastien Lernould et Pauline Théveniaud)
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