Chine : grève de masse à Dongguan
Deuxième semaine de grève depuis lundi à Dongguan pour 40 000 ouvriers de l’usine Yue Yuen. Ils produisent des chaussures pour Adidas, Nike, Converse, Puma, Asics, New Balance. Leur salaire est d’environ 150 euros par mois. Ils exigent de l’entreprise qu’elle paye les cotisations aux assurances sociales auxquelles ils ont droit.
Dans un premier temps la direction a refusé les demandes, menacé les grévistes. Puis jeudi elle a fait des propositions rejetées par les ouvriers : une hausse de 27 euros par mois des cotisations dans le futur.
Des ouvriers ont été frappés par la police, certains ont été arrêtés. « Personne n’ose prendre la tête de la contestation car nous avons tous peur des représailles par la suite » a déclaré un ouvrier. Un autre site de l’entreprise situé dans le Jiangsi a rejoint la grève.
Les ouvriers veulent que la direction paye les cotisations en retard. De nombreux mouvements de grève sont intervenus ces derniers mois sur des questions similaires. Le gouvernement central a recommandé de verser les arriérés de cotisations sociales, mais le gouvernement local a décidé d’encourager l’attractivité de sa région « en rendant la main d’oeuvre plus accessible » selon un directeur de Yue Yuen.
Depuis quelque temps les firmes chinoises délocalisent vers d’autres régions de Chine ou d’autres pays d’Asie. En cas de fermeture les ouvriers découvrent alors que les patrons n’ont pas payé les cotisations sociales et n’ont droit à rien. Le syndicat officiel fait des promesses mais laisse faire les patrons. C’est ce qui provoque la montée des conflits sur cette revendication.
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Dans un premier temps la direction a refusé les demandes, menacé les grévistes. Puis jeudi elle a fait des propositions rejetées par les ouvriers : une hausse de 27 euros par mois des cotisations dans le futur.
Des ouvriers ont été frappés par la police, certains ont été arrêtés. « Personne n’ose prendre la tête de la contestation car nous avons tous peur des représailles par la suite » a déclaré un ouvrier. Un autre site de l’entreprise situé dans le Jiangsi a rejoint la grève.
Les ouvriers veulent que la direction paye les cotisations en retard. De nombreux mouvements de grève sont intervenus ces derniers mois sur des questions similaires. Le gouvernement central a recommandé de verser les arriérés de cotisations sociales, mais le gouvernement local a décidé d’encourager l’attractivité de sa région « en rendant la main d’oeuvre plus accessible » selon un directeur de Yue Yuen.
Depuis quelque temps les firmes chinoises délocalisent vers d’autres régions de Chine ou d’autres pays d’Asie. En cas de fermeture les ouvriers découvrent alors que les patrons n’ont pas payé les cotisations sociales et n’ont droit à rien. Le syndicat officiel fait des promesses mais laisse faire les patrons. C’est ce qui provoque la montée des conflits sur cette revendication.
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