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Modération salariale, remise en cause du SMIC: le président du Medef, Pierre Gattaz met la pression sur le gouvernement après la signature du pacte de responsabilité
Alors qu’une «majorité rétrécie» (Le Monde) de députés n’avait pas encore entériné le pacte de stabilité, Pierre Gattaz affirmait, dans une interview accordée à L’Usine Nouvelle du 29 avril, que « s’il n’y a pas de modération salariale aujourd’hui en France, les efforts faits sur les baisses de charges n’auront servi à rien». Il faut maintenant s’attaquer au coût du travail des «emplois stratégiques» (techniciens, ingénieurs…) mieux rémunérés. Le président du MEDEF préconise donc une «modération salariale» pour les deux ou trois prochaines années, modération, insiste-t-il, qui n’est pas que de la responsabilité des entreprises. C’est aussi celle de l’État et des syndicats. Ceux-ci doivent donc «être raisonnables et ne pas demander l’impossible».
Pierre Gattaz a aussi renouvelé dans cette interview sa proposition d’instaurer «un smic transitoire» inférieur au salaire minimum actuel, permettant aux entreprises de recruter des «personnes sans qualification et sorties du marché du travail tout en garantissant, via un abondement de l’État par exemple, un revenu minimum à ces populations ». Le président du MEDEF revient à la charge mercredi dans un « Point de vue » publié par Les Echos dans lequel il réaffirme la nécessité de déroger «au sacro-saint niveau du smic ».
Lundi, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, avait lui aussi critiqué dans son rapport annuel la «rigidité» du smic et affirmé qu’«il serait dommage que les efforts de baisse des charges soient en partie neutralisés par des hausses de salaire trop rapides».
Pierre Gattaz a aussi renouvelé dans cette interview sa proposition d’instaurer «un smic transitoire» inférieur au salaire minimum actuel, permettant aux entreprises de recruter des «personnes sans qualification et sorties du marché du travail tout en garantissant, via un abondement de l’État par exemple, un revenu minimum à ces populations ». Le président du MEDEF revient à la charge mercredi dans un « Point de vue » publié par Les Echos dans lequel il réaffirme la nécessité de déroger «au sacro-saint niveau du smic ».
Lundi, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, avait lui aussi critiqué dans son rapport annuel la «rigidité» du smic et affirmé qu’«il serait dommage que les efforts de baisse des charges soient en partie neutralisés par des hausses de salaire trop rapides».
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