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mercredi 30 avril 2014

L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE , mardi 29 avril 2014

         L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE , mardi 29 avril 2014

                                                         (Sources le Monde )


Alstom : le suspense continue 
François Hollande est monté en première ligne hier pour revendiquer haut et fort l'intervention de l'Etat dans le dossier Alstom et piloter depuis l'Elysée les discussions avec les prétendants au rachat de la branche énergie du groupe, l'américain General Electric et l'allemand Siemens. Le chef de l'Etat a reçu hier en fin de journée le PDG de Siemens, Joe Kaeser, puis Martin Bouygues, l'actionnaire de référence d'Alstom avec 29,4 % du capital. Siemens devrait confirmer aujourd'hui son offre pour une reprise partielle d'Alstom, a indiqué à l'issue de l'entretien entre MM. Hollande et Kaeser une source proche du dossier. Le gouvernement estime qu'Alstom doit disposer du temps nécessaire, c'est-à-dire au-delà de demain, pour examiner toutes les offres. Alors que le temps presse, François Hollande a joint le geste à la parole, recevant hier les protagonistes du dossier à l'Elysée, à l'exception notable de celui d'Alstom, Patrick Kron. Premier reçu dans la matinée, le PDG du groupe américain General Electric, Jeffrey Immelt, est ressorti après une heure d'entretien, évoquant "un dialogue ouvert, amical et constructif". Le gouvernement, a martelé Arnaud Montebourg hier, "refuse le fait accompli", à savoir qu'"Alstom, en trois jours, décide de vendre 75 % d'un fleuron national dans le dos de ses salariés, dans le dos du gouvernement, dans le dos de la plupart de ses administrateurs et de ses cadres dirigeants". Le projet - non formalisé - de GE, qui compte 305 000 salariés dans le monde et affiche 146 milliards de dollars de chiffre d'affaires, prévoit le rachat de l'activité énergie d'Alstom (équipements pour centrales thermiques, énergies renouvelables...) qui représentent plus de 70 % de l'activité du groupe et 14 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Après un redressement réussi, Alstom, qui emploie 93 000 salariés dont 18 000 en France, fait face depuis le début 2013 à une baisse marquée de ses commandes, notamment dans son activité principale (centrales thermiques), ce qui l'a contraint à lancer un plan de cessions de 1 à 2 milliards d'euros.
Alstom devrait maintenir son conseil d'administration mardi, même si l'Etat estime que l'industriel français doit prendre le temps d'examiner toutes les offres, selon une source au courant des discussions. La cotation du titre à la Bourse de Paris reste suspendue d'ici à mercredi. Par ailleurs, les pouvoirs publics devaient saisir, mardi dans la matinée, l'Autorité des marchés financiers (AMF) afin qu'elle s'assure que le processus de mise en vente de la division énergie d'Alstom soit "ouvert, transparent et non discriminatoire", selon une source proche du dossier. (Lire l'article exclusif)
La "belle dynamique" d'Hermès International
Le chiffre d'affaires de la maison Hermès a progressé de 10,1 % au 1er trimestre à 943,5 millions d'euros, marqué par une"performance exceptionnelle" au Japon tandis que l'Europe a continué de pâtir du contexte économique. A taux de change constants, l'activité d'Hermès a progressé de 14,7 %. L'impact négatif des changes a en effet grevé le chiffre d'affaires à hauteur de 40 millions, a souligné le groupe dans un communiqué. Soulignant la "belle dynamique" de ses ventes sur les trois premiers mois de l'année, il a constaté la "remarquable" progression de l'activité de ses magasins, de 16,7 % à taux de change constants.
En 2014, "Hermès poursuivra sa stratégie à long terme basée sur la créativité, la maîtrise des savoir-faire, le développement de son réseau de distribution, le renforcement de ses capacités de production et la sécurisation de ses approvisionnements", a relevé le communiqué.
Jour J pour le plan Valls
Manuel Valls a annoncé des mesures en faveur des plus modestes afin de convaincre les députés socialistes de voter aujourd'hui son plan de 50 milliards d'euros d'économies pour 2014-2017, un dispositif dont il concède qu'il peut "peser à court terme sur l'activité"mais qu'il juge "impératif". L'issue du scrutin, que le premier ministre qualifie de "tout sauf indicatif, mais décisif", est incertaine, plusieurs dizaines d'élus socialistes menaçant de ne pas voter. "C'est un rendez-vous majeur. Il nous oblige à nous dépasser. Avec courage", écrit Manuel Valls dans une lettre adressée hier aux députés socialistes. "La confiance réciproque, c'est la condition de notre unité",souligne-t-il.
Assurant avoir entendu les doléances des élus, le premier ministre consent à un geste envers les retraités les plus modestes touchant jusqu'à 1 200 euros de pension mensuelle (tous régimes confondus) : ils seront épargnés par le gel d'un an des pensions, qui a choqué l'aile gauche du Parti socialiste. Manuel Valls renonce en outre au report du plan pauvreté.
Orange voit ses ventes baisser
L'opérateur historique des télécommunications françaises a vu, au 1er trimestre 2014, ses ventes baisser dans tous les pays où il est présent. Mais le rythme de la baisse ralentit et a été moins important qu'au quatrième trimestre 2013, a souligné le groupe. Les ventes en France ont baissé de 5,1 %, à 4,8 milliards, tirée vers le bas par les services mobiles où règne une intense concurrence. En dépit d'une légère augmentation du nombre de ses clients mobiles en France à 27 millions, le chiffre d'affaires réalisé dans le mobile a plongé de 9,7 %. Orange comptait 239 millions de clients dans le monde au premier trimestre, soit 10 millions de plus qu'il y a un an, grâce à la zone Afrique et Moyen-Orient.
"Nos résultats sont portés par une dynamique commerciale toujours très forte dans nos principaux pays. Orange tire profit d'une segmentation efficace de ses offres commerciales ainsi que de ses investissements dans le très haut débit (fibre et 4G) qui lui permettent de se différencier de la concurrence", a commenté le PDG Stéphane Richard. "Dès le premier trimestre, nous sommes arrivés à stabiliser le taux de marge d'Ebitda du groupe qui, depuis 2009 était sous pression importante", s'est félicité le directeur financier Gervais Pellissier.
TEXTOS
UE-Japon : le premier ministre japonais Shinzo Abe entame une longue tournée de neuf jours en Europe, signe de l'importance accrue accordée par Tokyo au Vieux Continent, notamment en matière de sécurité, mais aussi d'économie. 
Métaux : les deux plus grands producteurs d'or dans le monde, le canadien Barrick Gold et l'américain Newmont, ont annoncé lundi avoir
discuté d'une fusion ces derniers mois, sans parvenir à s'entendre.
France : en avril, la confiance des ménages a diminué. L'indicateur perd 3 points par rapport à mars. Elle retrouve ainsi son niveau de février.
Capgemini : le groupe français de conseil et services informatiques a confirmé mardi ses objectifs pour l'exercice 2014, après l'annonce d'un CA quasi stable au premier trimestre
(+ 0,2 %), à 2,503 milliards d'euros.
Royaume-Uni : la croissance du PIB britannique été de
0,8 % au 1er trimestre, légèrement mieux qu'au quatrième trimestre 2013 (0,7 %). Par rapport au premier trimestre 2013 en revanche, le croissance du PIB a été de 3,1 %, à son rythme le plus élevé depuis le quatrième trimestre 2007,précise l'ONS.
Immobilier : les mises en chantier de logements neufs en France ont reculé de 11,4 % au premier trimestre sur un an, pour s'établir à 74 383. 
POINTS MARCHÉS
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3 milliards d'euros
Le constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën a annoncé mardi le lancement de son augmentation de capital, pour un montant total de 3 milliards d'euros, conformément au plan de redressement élaboré depuis plusieurs mois.
Une première tranche, réservée à l'Etat français et au partenaire chinois Dongfeng et d'un montant de 1,048 milliard d'euros, sera réalisée ce mardi, selon un communiqué diffusé par le groupe.
L'opération prévoit aussi l'attribution gratuite de bons de souscription d'actions. La deuxième tranche, avec maintien du droit préférentiel de souscription et d'un montant de 1,953 milliard, sera ouverte au public du 2 au 14 mai inclus, uniquement en France. "A l'issue de l'opération, Dongfeng Motor Group, SOGEPA [qui représente l'Etat] et FFP-EPF [qui représentent la famille Peugeot] détiendront chacun une participation de 14,1 % du capital de PSA Peugeot Citroën", selon le communiqué.

CAC 40

12:09 29/04/20144 473,17 PTS +0,28 %
PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 ALSTOM 27,00 €  +10,93 % 
 ORANGE 11,31 €  +4,34 % 
 ESSILOR INTL. 79,14 €  +3,86 % 
 SOCIETE GENERALE 44,30 €  +2,56 % 
 ALCATEL-LUCENT 2,87 €  +2,28 % 
 CAP GEMINI 51,63 €  -1,05 % 
 SAFRAN 47,22 €  -1,21 % 
 SANOFI 75,93 €  -1,58 % 
 EDF 27,35 €  -1,8 % 
 L'OREAL 120,90 €  -1,91 % 
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VALEUR DU JOUR

ORANGE

12:09 29/04/201411,31 € +4,34 %
DEVISES ET MATIÈRES PREMIÈRES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 Euro - Dollar US 12h09  1,39 $  +0,06 % 
 Pétrole Brent 12h09  108,62 $  +0,46 % 
 Or 12h09  1 290,73 $  -0,44 % 
INDICES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 CAC 40 12h09  4 473,17 PTS  +0,28 % 
 Dow Jones 22h44  16 448,74 PTS  +0,53 % 
BLOG
Banques centrales : le dernier rempart ? 


La croissance du PIB est à nouveau positive dans la plupart des pays développés ! Faut-il s'en réjouir et crier victoire parce que nous sommes sortis de la pire récession depuis la seconde guerre mondiale ? Les sacrifices consentis et les sueurs froides, tout ceci a-t-il finalement payé ?

Et bien non. La croissance est positive, mais insuffisante pour induire une baisse du chômage. Y compris aux Etats-Unis, où pourtant le chômage a baissé, le taux d'emploi ne se redresse pas (graphique 1). C'est qu'on peut sortir du chômage vers l'emploi mais aussi vers l'inactivité, c'est-à-dire le retrait du marché du travail. Et c'est ce découragement des chômeurs qui domine aux Etats-Unis.

Et si l'on attend encore un peu (au-delà de 2015) pour que cela s'arrange, on risque fort d'être déçu, comme l'indiquent nos prévisions d'avril 2014. Car en effet, cette situation sur le marché du travail alimente les pressions déflationnistes. Le graphique 2 illustre cette pression lente et continue. Le débat sur le salaire minimum, réveillé en France récemment, s'inscrit dans cette logique. En situation de chômage élevé, le fonctionnement concurrentiel du marché du travail conduit à la réduction du salaire réel, c'est-à-dire du pouvoir d'achat.

Notons qu'il s'agit du salaire réel, car, la baisse des salaires nominaux, la pression de la concurrence sur le marché des biens ou les dévaluations fiscales provoquent des baisses de prix. C'est pourquoi les indices de prix indiquent une inflation en net ralentissement, mais sans que pour autant, quoiqu'en dise Mario Draghi (« with low inflation, you can buy more stuff »), le pouvoir d'achat s'accroisse (« les salaires ralentissent plus que les prix, Mario ! »). Ainsi, doucement, et tant que le chômage sera élevé, nous nous enfonçons dans une déflation dont la principale conséquence sera d'accroître le poids réel des dettes privées ou publiques...

Lu sur le blog de l'OFCE

TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Economies : l'épreuve du feu pour Manuel Valls
Le Figaro économie : Alstom : Hollande ne s'oppose pas à General Electric
Financial Times : Siemens et GE rivaux pour séduire Paris
The Wall Street Journal : AstraZeneca rejette l'offre de Pfizer
ÉTUDES
FRANCE
France - Programme de stabilité : objectif confirmé
Source : Crédit agricole.
TRANSPORTS
Un taxi pour l'avenir, des emplois pour la France
Source : Rapport Thévenoud.
PERSPECTIVES
Perspectives économiques régionales
Source : FMI.
SANTÉ
Le service public territorial de santé (SPTS), le service public hospitalier (SPH) : développer l'approche territoriale et populationnelle de l'offre en santé
Source : Ministère des affaires sociales et de la santé.

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