Pacte de stabilité: La «molle résistance» de députés PS calmée par des «mesurettes» selon les éditorialistes

Par 20minutes.fr
                                               
20minutes.fr/20minutes.fr - Le Premier ministre Manuel Valls à l'issue du Conseil des ministres le 23 avril 2014 à l'Elysée à Paris, Alain Jocard AFP

REVUE DE PRESSE - Le vote doit avoir lieu ce mardi...

Le Premier ministre devrait obtenir mardi une majorité à l'Assemblée pour son plan d'économies après des «mesurettes» qui ont calmé une fronde de députés PS qui n'aura été qu'une «molle résistance à une politique d'austérité qui refuse toujours de dire son nom», estiment les éditorialistes.

«Il est probable que Manuel Valls obtiendra mardi une majorité pour approuver le programme de stabilité du gouvernement», prédit ainsi Paul-Henri du Limbert dans Le Figaro. «Sans doute, quelques députés rebelles, insensibles aux coûteux gestes de dernière minute du premier ministre, choisiront l'abstention, mais cette fronde n'aura pas d'incidence sur l'issue du scrutin.»

La peur de la dissolution

Si «les quelques mesurettes évoquées» suffisent à calmer la «fronde» des députés socialistes, «il n'est pas sûr pour autant que les électeurs pardonnent aussi facilement à leurs élus d'avoir en quelque sorte échangé leurs convictions, et avec elles les attentes populaires, pour un plat de lentilles», juge Maurice Ulrich dans l'Humanité.

«Les frondeurs auront tout de même la satisfaction d'avoir (...) mis un peu de colorant rose sur un projet économique à leurs yeux plus libéral que social», ironise Hervé Cannet (La Nouvelle République du Centre-ouest) «La fronde des élus socialistes s'est effilochée au fil des semaines», explique Patrice Chabanet (Le Journal de la Haute-Marne). «Quelques concessions, notamment sur les petites retraites, l'ont calmée. L'éventualité d'une dissolution meurtrière pour la majorité a fait le reste.»

«Coquetterie démocratique»

«Passés les raclements de gorge et les gros yeux de quelques dizaines de députés PS, auxquels le nouveau Premier ministre aura droit et auxquels il répondra fatalement par un froncement de sourcil charbonneux, ne restera plus que le symbole», assène Pascal Coquis (Les Dernières Nouvelles d'Alsace). (...) Lire la suite sur 20minutes.frClaude Bartolone démissionne du conseil général de Seine-Saint-Denis
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