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Grenoble : Christophe Ferrari, le nouveau président de la Métro, veut une agglomération plus verte
A la tête d'un territoire fort de 440 000 habitants. Le socialiste Christophe Ferrari préside désormais aux destinées de la Métro. Mais comme le PS n'est désormais plus aussi prépondérant, l'élu va devoir composer, notamment avec Europe-Ecologie. Il était l'invité du journal des Alpes ce samedi.
Il a d'abord été le grand favori. Puis le favori discuté, contesté. Pour finalement s'imposer sans trembler. Et avec une certaine facilité. Christophe Ferrari a réussi : le voilà président de la Métro, la communauté d'agglomération de Grenoble. L'une des huit futures grandes métropoles françaises. Pour autant, la tâche s'annonce compliquée. Car le nouveau président, socialiste, ne peut pas se reposer uniquement sur son parti pour diriger ce gros paquebot qu'est "la Métro" avec ses 360 millions d'euros de budget et ses compétences qui seront encore élargies au premier janvier 2015, date à laquelle elle récupérera la gestion de la voirie notamment.
Du coup, Christophe Ferrari va devoir composer. Et construire une majorité basée sur quatre des sept groupes politiques que comporte la nouvelle assemblée. En l'occurence : le PS, le PC, les Verts (essentiellement représentés par les élus grenoblois) et l'Adis, l'association des petites communes. Pas simple, d'autant que les communistes et l'Adis ont d'abord voté contre lui au premier tour en présentant un autre candidat de gauche, en la personne de Jacques Nivon.
Alors avant de s'attaquer aux gros dossiers, le nouveau président va devoir régler des questions très politico-politiciennes. Son premier chantier consistera donc à l'élaboration de son exécutif avec la répartition des 15 à 20 vice-présidences. Le dossier devrait être bouclé sous 15 jours.
Ensuite seulement, les sujets "concrets" arriveront sur la table. Et là encore, le nouveau président devra faire preuve d'un esprit de consensus. Notamment vis-à-vis des Verts et du maire de Grenoble. Ce n'est donc pas pour rien que le premier discours de Christophe Ferrari avait une coloration très écologiste et très à gauche : tarifs progressifs pour l'eau, gros efforts sur les transports publics et volonté de "construire une agglomération exemplaire et durable".
Après la guerre ouverte entre le PS de l'Isère et les Verts, un conflit ouvert depuis de nombreuses années, les deux forces politiques vont donc devoir se supporter. Pour avancer. Car si Ferrari est désormais en première ligne, le nouveau maire de Grenoble EELV tient sans doute en coulisse une bonne part des ficelles. C'est sans doute là l'un des premiers tours de maître d'Eric Piolle : réussir à placer ses idées et son programme au centre de la politique communautaire sans avoir eu besoin de présenter un candidat ni même de monter au front.
Interview de Christophe Ferrari
Du coup, Christophe Ferrari va devoir composer. Et construire une majorité basée sur quatre des sept groupes politiques que comporte la nouvelle assemblée. En l'occurence : le PS, le PC, les Verts (essentiellement représentés par les élus grenoblois) et l'Adis, l'association des petites communes. Pas simple, d'autant que les communistes et l'Adis ont d'abord voté contre lui au premier tour en présentant un autre candidat de gauche, en la personne de Jacques Nivon.
Alors avant de s'attaquer aux gros dossiers, le nouveau président va devoir régler des questions très politico-politiciennes. Son premier chantier consistera donc à l'élaboration de son exécutif avec la répartition des 15 à 20 vice-présidences. Le dossier devrait être bouclé sous 15 jours.
Ensuite seulement, les sujets "concrets" arriveront sur la table. Et là encore, le nouveau président devra faire preuve d'un esprit de consensus. Notamment vis-à-vis des Verts et du maire de Grenoble. Ce n'est donc pas pour rien que le premier discours de Christophe Ferrari avait une coloration très écologiste et très à gauche : tarifs progressifs pour l'eau, gros efforts sur les transports publics et volonté de "construire une agglomération exemplaire et durable".
Après la guerre ouverte entre le PS de l'Isère et les Verts, un conflit ouvert depuis de nombreuses années, les deux forces politiques vont donc devoir se supporter. Pour avancer. Car si Ferrari est désormais en première ligne, le nouveau maire de Grenoble EELV tient sans doute en coulisse une bonne part des ficelles. C'est sans doute là l'un des premiers tours de maître d'Eric Piolle : réussir à placer ses idées et son programme au centre de la politique communautaire sans avoir eu besoin de présenter un candidat ni même de monter au front.
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