Translate

lundi 28 avril 2014

Le gouvernement veut-il sauver la SNCM et l’emploi de ses 2600 employés ?

http://parti-ouvrier-independant.fr
                     


                         


Le gouvernement veut-il sauver la SNCM et l’emploi de ses 2600 employés ?

SNCM marins cessent la grève
s'informerConjointement avec la compagnie maritime: la Méridionale, la SNCM, société à capitaux privés et publics, depuis sa privatisation en 2006, jouit d’une délégation de service public accordée par l’État, l’Assemblée de Corse et l’Office des Transports Corses pour la période de 2014 à 2024.
Depuis plus d’un an, l’État multiplie les déclarations pour sauver la compagnie maritime, mais en inscrivant ses plans dans le cadre de la régionalisation des transports, imposée par l’Union Européenne, donc en disloquant les activités de la compagnie maritime et en menaçant l’emploi de ses 2 600 employés.
Début janvier, les marins de la SNCM, à l’appel de la CGT, ont fait grève, et récemment après la grève du 18 mars, ils avaient obtenu du gouvernement la garantie de l’avenir de la SNCM et la mise en oeuvre d’un plan industriel à long terme: la construction de 8 navires.
L’actionnaire principal (66% du capital), Transdev, filiale de Véolia-Environnement et de la Caisse des Dépôts et Consignations, s’oppose à toute commande de navires à long terme et annonce son intention de mettre la compagnie en cessation de paiement et de se débarrasser de ce "boulet" . La seule offre connue pour la reprise de la participation de Transdev est celle d’un groupe norvégien (Siem) prêt à financer l’achat de 7 navires sur ses fonds propres. Mais il hésite maintenant n’ayant pas la garantie que soit payée l’amende de 440 millions d’euros infligée par la Commission Européenne sous couvert d’une aide de l’État déclarée illégale.
L’Etat, actionnaire à 25%, est donc au pied du mur. Il peut faire basculer la majorité du Conseil de surveillance pour défendre la société maritime et il doit intervenir auprès de Bruxelles pour faire annuler les amendes que la Commission européenne a infligées à la société de transport.
                                                                       Parti Ouvrier indépendant

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire