Chère lectrice, cher lecteur,
Cette semaine, je me suis rendue à Bavois, dans le Nord vaudois. Sur le parking de ce bourg de 950 habitants, un drôle de container a été installé par quatre amis. Son nom: La petite épicerie. A l’intérieur, des produits du terroir sont proposés aux clients. Mais, au moment de payer, personne. Une application permet de scanner soi-même ses achats et de payer en ligne, 24 heures sur 24. Cette initiative ravit les habitants du coin, qui ne bénéficiaient d’aucun commerce alimentaire depuis dix ans.
A l’heure des manifestations pour le climat, ce concept pourrait être une réponse adéquate aux nouvelles préoccupations des consommateurs. Et l’idée essaime. En gare de Zurich, des supérettes automatisées ont également vu le jour ce mois d’avril. Si le phénomène surprend, il existe déjà depuis plusieurs années aux Etats-Unis ou en Chine. La Suisse est en train d’emboîter le pas à ces pays. Cette année, plusieurs «petites épiceries» devraient voir le jour dans d’autres villages romands.
Lila Erard
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