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9.août.2018
L’étude de l’influence russophile sur le Benallagate : d’énormes failles méthodologiques
Suite au buzz déclenché par Nicolas Vanderbiest de EU DisinfoLab sur le “gonflage numérique” de l’affaire Benalla sur Twitter, nous avons publié cet article mardi dernier – regrettant , comme beaucoup, que l’étude complète n’ait pas été disponible au moment des déclarations publiques de l’auteur (comme ici).
- Nos 13 questions, et les réactions de EU DisinfoLab
- Analyse de l’étude EU DisinfoLab
- Partie 2 – Méthodologie
- Partie 3 – Analyse
- Partie 1 – Enseignements
- Parties 4 et 5 – Le EU DisinfoLab et FAQ
I. Nos 13 questions, et les réactions de EU DisinfoLab
Nous posions 13 questions à l’auteur, en lien avec ses déclarations – nous avons eu depuis quelques réponses :
- comment sont identifiés les tweets sur l’affaire Benalla ? Quels sont les mots clefs retenus ?
- comment Nicolas Vanderbiest définit-il scientifiquement un “bot” et du “militantisme” ?
- comment Nicolas Vanderbiest définit-il scientifiquement un “troll” ?
- comment sont traités les Retweets dans l’étude ?
- comment Nicolas Vanderbiest définit-il scientifiquement un “gonflage numérique” ?
- pourquoi Nicolas Vanderbiest ne donne-t-il pas une dizaine d’autres exemples de même type pour analyser la façon dont se propage l’information sur Twitter ?
- comment Nicolas Vanderbiest définit-il scientifiquement un “écosystème russophile” ?
- pourquoi avoir choisi de définir spécifiquement un “écosystème russophile” ? Est-il prévu, par déontologie élémentaire, de définir et mener des études avec un “écosystème américanophile”, “écosystème europhile”, “écosystème sinophile” etc…
- comment Nicolas Vanderbiest définit-il scientifiquement une personne “russophile” ? Et comment qualifie-t-il une personne qui n’est pas “russophile” – ce qui semble être son cas ?
- Nicolas Vanderbiest a-t-il bien ainsi intégré ainsi les comptes dans cet écosystème ? A-t-il tenu compte de volonté de désinformer ? Si oui, comment, quels en sont les critères ? Y a t-il des critères de diffusion de désinformation en lien avec “l’intérêt gouvernemental” ou “l’intérêt américain” ? Sinon, pourquoi ?
- Nicolas Vanderbiest a-t-il donc compté les retweets de ce compte PoteRusse comme des tweets ?
- pourquoi Nicolas Vanderbiest n’a-t-il pas pris la peine de contacter ce compte avant de le clouer publiquement au pilori, afin de valider son analyse ?
- pourquoi analyser simplement le nombre de tweets et non pas leur portée ?
Pour celles et ceux qui n’ont pas Twitter, lorsque Thomas Guenolé a retweeté notre étude, Nicolas Vanderbiest lui a répondu publiquement ceci (source : son tweet)
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