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2 août 2018 – Les démissions de maires se comptent par dizaines selon un calcul de l’AFP réalisé à partir du répertoire national des élus. Depuis 2014, les démissions sont en hausse de 55 % par rapport à la précédente mandature. La baisse des dotations de l’Etat, la suppression de la taxe d’habitation, la forte baisse des contrats aidés, ainsi que la concentration des pouvoirs au sein des intercommunalités donnent aux maires le sentiment de devenir les exécutants de décisions prises ailleurs.
2 août 2018 – Les démissions de maires se comptent par dizaines selon un calcul de l’AFP réalisé à partir du répertoire national des élus. Depuis 2014, les démissions sont en hausse de 55 % par rapport à la précédente mandature. La baisse des dotations de l’Etat, la suppression de la taxe d’habitation, la forte baisse des contrats aidés, ainsi que la concentration des pouvoirs au sein des intercommunalités donnent aux maires le sentiment de devenir les exécutants de décisions prises ailleurs.
1er août 2018 – Le président américain Trump demande à son procureur général – le ministre de la justice –, Jeff Sessions, de limoger le procureur spécial Robert Mueller, ancien patron du FBI chargé d’enquêter sur les interférences russes dans l’élection de 2016 et la possible collusion avec les équipes de campagne de Donald Trump.
1er août 2018 – Affaire Benalla : la presse fait état de nouveaux éléments à la lecture des procès-verbaux de garde à vue de l’ancien chargé de mission. Des contradictions apparaissent entre ses déclarations et celles de l’Elysée (directeur de cabinet, secrétaire général et conseiller spécial de Macron).
1er août 2018 – Fin de la session parlementaire. Les députés ont adopté définitivement le projet de loi asile et immigration, par 100 voix pour et 25 contre. Si ils ont finalement assoupli la notion de délit de solidarité suite à l’avis du conseil constitutionnel, ils ont totalement maintenu le « délit d’aide à l’entrée irrégulière » sur le territoire national.
1er août 2018 : La tour Eiffel est fermée du fait de la grève des salariés de la société d’exploitation à l’appel des syndicats CGT et FO. Ils s’opposent au système de prévente de billets « sur rendez-vous » mis en place début juillet qui génère des « files d’attentes parfois monstrueuses », épuisant les salariés.
31 juillet 2018 – Selon les derniers chiffres publiés par la Caisse nationale d’assurance-maladie, le coût des arrêts maladie, ne cesse d’augmenter. Le montant total a fait un saut de 13,4 % entre 2013 et 2016, passant de 6,3 à 7,1 milliards d’euros. Les arrêts maladie ne sont pas plus fréquents qu’avant, mais plus longs, donc plus coûteux. C’est « peut être la conséquence des réformes des retraites », souligne l’Assurance-maladie. Celle de 2010 a décalé l’âge légal de départ à 62 ans, le taux d’activité des 55-64 ans passant de 41,7 % au premier trimestre 2010 à 54,1 % au dernier trimestre 2016. Or les seniors sont plus touchés par les affections de longue durée ou les contrecoups d’une longue carrière.
31 juillet 2018 – Répondant aux groupes d’opposition de droite et de gauche qui avaient déposé deux motions de censure, le Premier ministre affirme au Parlement : « Nous ne ralentirons pas, nous ne lâcherons rien, nous irons jusqu’au bout de notre projet .»
31 juillet 2018 – B. Le Maire, ministre de l’Économie, indique qu’il est dans l’obligation de revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour 2018 compte tenu de la faible progression du produit intérieur brut (PIB) sur les deux premiers trimestres de l’année. Ce dernier a augmenté de seulement 0,2% au premier trimestre et a stagné au deuxième, selon l’Insee.
31 juillet 2018 – Selon la dernière étude annuelle du cabinet de conseil en ressources humaines Mercer, alors que les entreprises ont augmenté en 2018 de 2% le montant des enveloppes consacrées aux salaires, 93% d’entre elles ont dit non aux augmentations générales de salaires.
31 juillet 2018 – L’institut national de la statistique (Insee) indique un regain d’inflation avec une hausse des prix de 2,3% sur un an.
30 juillet 2018 – Affaire Benalla: le parquet de Paris ouvre une nouvelle enquête préliminaire après la révélation par le journalLibération d’une deuxième vidéo montrant l’implication de Benalla et Crase le 1er mai au Jardin des Plantes dans des faits similaires à ceux intervenus trois heures plus tard place de la Contrescarpe.
31 juillet 2018 – Le quotidien le Monde publie les résultats d’un recensement relatif aux services d’urgence dans les hôpitaux. Entre 1995 et 2016, 95 services d’urgences ont été fermés. Dans le même temps, 173 nouveaux ont été créés, aux trois quarts des entreprises privées qui s’inscrivent dans une logique concurrentielle et disposent généralement de plateaux techniques réduits et de lits en plus petit nombre. À la rentrée des « discussions » seront conduites par le gouvernement pour une « réforme des autorisations de médecine d’urgence ». La ministre de la santé Buzyn, a déjà prévenu qu’elle pourrait aller plus loin encore, « fermer certains services d’urgence de proximité la nuit » et favoriser des « centres de soins non programmés » qui prendraient en charge des soins urgents non vitaux grâce à des médecins qui ne seront plus forcément urgentistes.
27 juillet 2018 – Sept étudiants de Besançon ont été condamnés à des peines de 3 à 5 mois de prison avec sursis et amendes pour avoir « occupé », le 14 février 2017, le conseil d’administration de leur université. Leur seule faute : y avoir lu un texte dénonçant les conditions de mise en application de la sélection en master et demandant son report. Le comité de soutien des étudiants, exigeant le retrait des peines prononcées, cite La Fontaine : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. » Pendant ce temps, effectivement, M.Benalla, conseiller du chef de l’Etat, filmé le 1er mai en pleine scène d’agression de manifestants, se pavane dans les médias.
29 juillet 2018 – La SNCF annonce qu’elle assurera un train sur deux à Montparnasse (Paris) et que la situation risque de se dégrader encore d’ici le rétablissement complet de l’électricité de la gare prévu jeudi. Un incendie survenu vendredi à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) dans un poste électrique de RTE, filiale d’EDF gestionnaire des lignes à haute tension françaises, a interrompu l’alimentation du réseau ferroviaire de cette gare en plein week-end de chassé-croisé des vacanciers. Pepy, P-DG de SNCF Mobilités, l’un des trois établissements publics à caractère industriel et commercial composant la Société nationale des chemins de fer français, a insisté samedi sur la responsabilité de RTE dans ces perturbations. « Cette panne est une panne extérieure à la SNCF », a-t-il déclaré samedi sur BFMTV en précisant qu’il refuserait « toute mise en cause de la SNCF ».
27 juillet 2018 – En Espagne, Pedro Sanchez, dont le parti (PSOE) ne compte que 84 des 350 sièges au Parlement, n’a pas pu faire adopter son projet de budget. Ses alliés au sein de la coalition lui ont retiré leur soutien. Deux partis catalans, le Parti démocratique catalan (PdeCat) et l’Esquerra Republicana de Catalunya (ERC), ainsi que la formation de gauche Podemos se sont en effet abstenus lors du vote du projet qui prévoit une nouvelle „réduction des déficits“.
27 juillet 2018 – Les députés Insoumis, communistes et socialistes ont décidé vendredi de surmonter leurs divisions pour déposer une motion de censure commune contre le gouvernement Philippe sur l’affaire Macron-Benalla.
27 juillet 2018 – La Poste annonce que ses tarifs pour l’envoi du courrier vont de nouveau augmenter. En 2019, le prix du timbre prioritaire (rouge), atteindra 1,05 euros au lieu de 95 centimes d’euro actuellement, soit 10 centimes de plus. Idem pour le timbre vert, qui passera de 0,80 euro à 0,88 euro, soit une augmentation de 10%.
27 juillet 2018 – Grève du personnel Eurostar à la gare St Pancras de Londres. Pour le secrétaire général du syndicat RMT, Mick Cash, «les conditions ont été tout simplement épouvantables ces dernières semaines avec des niveaux dangereux de foule dans le hall et la qualité de service s’effondre alors qu’on atteint le pic de fréquentation de l’année. (…) Il est maintenant temps pour Eurostar (…) de faire des propositions pour régler les problèmes vécus par nos membres . »
26 juillet 2018 – Les députés Les Républicains (LR) ont déposé une motion de censure contre le gouvernement. « Nous n’allons pas faire tomber le gouvernement, mais le premier ministre sera obligé de nous répondre. Il n’est pas acceptable que le gouvernement se défausse depuis cinq jours ». Olivier Faure, a affirmé, que le groupe de députés PS (Nouvelle Gauche) pourrait voter la motion de censure de la droite, même si ce n’est pas, selon lui, « la bonne façon de procéder».
26 juillet 2018 – Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur les violences commises contre des policiers le 1er mai place de la Contrescarpe à Paris, où l’ex-collaborateur de l’Elysée Benalla a été filmé molestant deux individus qu’il a décrits comme « hystériques ».La crise de la Vº République au jour le jour
Par Daniel Gluckstein •Le 27 juillet, les députés du Parti socialiste, du Parti communiste et de La France insoumise ont déposé une motion de censure commune contre le gouvernement. Cette motion critique des « dysfonctionnements graves (et) une dérive autocratique au sommet de l’État » ; elle met en cause « plusieurs responsables au plus haut niveau de l’État », ainsi que « le Premier ministre, qui a refusé de s’exprimer devant l’Assemblée nationale » et « les députés de La République en marche ».Le nom de Macron est absent de ce texte, de même que sa fonction et sa responsabilité dans l’affaire Benalla. Tout juste y trouve-t-on cette allusion : « Les faits interrogent les habitudes du président de la République en matière de sécurité. »Le dépôt de cette motion de censure, acte symbolique (elle sera rejetée), n’a qu’une fonction : indiquer ce que « la gauche unie » veut et ce qu’elle ne veut pas.Ce qu’elle veut : condamner une situation où « la confiance que le peuple doit accorder au gouvernement et dans ses institutions est compromise ».Ce qu’elle ne veut pas : remettre en cause l’autorité du chef de l’État et les institutions de la Ve République.Pourtant : si un seul individu doit être mis en cause, c’est Macron ; et si des institutions devaient être accusées, ce n’est pas tel ou tel service de police ou de justice, mais bien la Ve République dans son ensemble.De dirigeants politiques qui prétendent parler en son nom, le peuple travailleur serait en droit d’attendre un appel clair à rompre avec ce régime discrédité et rejeté, et non un appel clair à le sauver.De dirigeants se réclamant des intérêts ouvriers, populaires ou simplement de la démocratie, il serait en droit d’attendre qu’ils sus- pendent toute participation aux travaux de l’Assemblée nationale aussi longtemps que n’auront pas été retirés de l’ordre du jour les projets de loi destructeurs que le gouvernement persiste à vouloir y inscrire.Allons plus loin. Pourquoi ces dirigeants n’iraient-ils pas jusqu’à soumettre une motion qui dise : « Constatant l’étouffement de toute discussion sérieuse dans la commission d’enquête parlementaire, et constatant que cet étouffement n’est pas une dérive mais une conséquence de la nature antidémocratique des institutions, l’Assemblée nationale s’autodissout ; elle convoque des élections générales à une Assemblée constituante chargée d’écrire une Constitution conforme à la démocratie, c’est-à-dire aux besoins de la majorité du peuple, au plan politique comme au plan social » ?On objectera qu’une telle motion n’aurait pas davantage de chances d’être adoptée ?Elle aurait en tout cas le mérite d’ouvrir une perspective claire, répondant à l’aspiration qui monte dans tout le pays.Le Parti ouvrier indépendant démocratique a manifesté le 13 mai dernier, avec des travailleurs et des militants de toutes tendances, sur les mots d’ordre : « Macron, dehors, un an, ça suffit ! Dehors la Ve République et l’Union européenne ! »Nous n’avons rien à modifier à ce mot d’ordre aujourd’hui. Au contraire.
GRÈCE Qui est responsable des incendies meurtriers ?
Lettre de Grèce : « Nous sommes en deuil »
À l’heure qu’il est [24 juillet—NDLR] on dénombre au moins 74 morts dans les incendies de forêts dans la région d’Athènes. Le Premier ministre Tsipras a décrété un deuil national de trois jours et a déclaré que les gens ne doivent pas se laisser submerger par la douleur, « car ces heures sont des heures de combat, d’unité, de courage et surtout de solidarité ».Des « heures de combat » ? La sécheresse dure depuis des semaines, des températures de 39 degrés et des vents violents causent des feux que doit com- battre un corps de pompiers auquel on refuse un équipement adéquat, qui ne dispose que d’avions anti-feu anciens ou même hors d’état de voler, et qui, surtout, ne se maintient que grâce à du personnel qui n’est embauché que pour la « saison ». Il n’y a pas de crédits pour les pompiers ni pour un réel service de protection contre les catastrophes.C’est « l’heure de l’unité ». Mais, Monsieur Tsipras, je vous le demande : l’unité avec qui ? (…) Avec vous ? Vous avez défendu le budget militaire et vous avez refusé toute proposition dans le sens de sa réduction. C’est l’équivalent de 2,3 % du produit intérieur brut de la Grèce qui sont ainsi dilapidés, en grande partie pour l’achat d’armement à nos « partenaires ». Est-ce que l’un de vos conseillers vous a jamais indiqué combien d’avions anti-feu et d’équipements de pompiers on pourrait financer avec une tellesomme ? Cela ne serait-il pas plus judicieux, plutôt que d’utiliser ces crédits pourempêcher des réfugiés d’entrer en Europe, les laissant se noyer dans la mer ou (…)Êtes-vous abonné ? Lisez la suite dans La Tribune des travailleurs.

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