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vendredi 3 août 2018

La Tribune des Travailleurs - Le fil des informations - jeudi 2 août 2018


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                                   La Tribune des travailleurs




2 août 2018 – Les démissions de maires se comptent par dizaines selon un calcul de l’AFP réalisé à partir du répertoire national des élus. Depuis 2014, les démissions sont en hausse de 55 % par rapport à la précédente mandature. La baisse des dotations de l’Etat, la suppression de la taxe d’habitation, la forte baisse des contrats aidés, ainsi que la concentration des pouvoirs au sein des intercommunalités donnent aux maires le sentiment de devenir les exécutants de décisions prises ailleurs.





La crise de la Vº République au jour le jour


Par Daniel Gluckstein 
Le 27 juillet, les députés du Parti socialiste, du Parti communiste et de La France insoumise ont déposé une motion de censure commune contre le gouvernement. Cette motion critique des « dysfonctionnements graves (et) une dérive autocratique au sommet de l’État » ; elle met en cause « plusieurs responsables au plus haut niveau de l’État », ainsi que « le Premier ministre, qui a refusé de s’exprimer devant l’Assemblée nationale » et « les députés de La République en marche ».
Le nom de Macron est absent de ce texte, de même que sa fonction et sa responsabilité dans l’affaire Benalla. Tout juste y trouve-t-on cette allusion : « Les faits interrogent les habitudes du président de la République en matière de sécurité. »
Le dépôt de cette motion de censure, acte symbolique (elle sera rejetée), n’a qu’une fonction : indiquer ce que « la gauche unie » veut et ce qu’elle ne veut pas.
Ce qu’elle veut : condamner une situation où « la confiance que le peuple doit accorder au gouvernement et dans ses institutions est compromise ».
Ce qu’elle ne veut pas : remettre en cause l’autorité du chef de l’État et les institutions de la VRépublique.
Pourtant : si un seul individu doit être mis en cause, c’est Macron ; et si des institutions devaient être accusées, ce n’est pas tel ou tel service de police ou de justice, mais bien la VRépublique dans son ensemble.
De dirigeants politiques qui prétendent parler en son nom, le peuple travailleur serait en droit d’attendre un appel clair à rompre avec ce régime discrédité et rejeté, et non un appel clair à le sauver.
De dirigeants se réclamant des intérêts ouvriers, populaires ou simplement de la démocratie, il serait en droit d’attendre qu’ils sus- pendent toute participation aux travaux de l’Assemblée nationale aussi longtemps que n’auront pas été retirés de l’ordre du jour les projets de loi destructeurs que le gouvernement persiste à vouloir y inscrire.
Allons plus loin. Pourquoi ces dirigeants n’iraient-ils pas jusqu’à soumettre une motion qui dise : « Constatant l’étouffement de toute discussion sérieuse dans la commission d’enquête parlementaire, et constatant que cet étouffement n’est pas une dérive mais une conséquence de la nature antidémocratique des institutions, l’Assemblée nationale s’autodissout ; elle convoque des élections générales à une Assemblée constituante chargée d’écrire une Constitution conforme à la démocratie, c’est-à-dire aux besoins de la majorité du peuple, au plan politique comme au plan social » ?
On objectera qu’une telle motion n’aurait pas davantage de chances d’être adoptée ?
Elle aurait en tout cas le mérite d’ouvrir une perspective claire, répondant à l’aspiration qui monte dans tout le pays.
Le Parti ouvrier indépendant démocratique a manifesté le 13 mai dernier, avec des travailleurs et des militants de toutes tendances, sur les mots d’ordre : « Macron, dehors, un an, ça suffit ! Dehors la VRépublique et l’Union européenne ! »
Nous n’avons rien à modifier à ce mot d’ordre aujourd’hui. Au contraire.

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GRÈCE Qui est responsable des incendies meurtriers ?


TT150 Grèce incendie

Lettre de Grèce : « Nous sommes en deuil »

À l’heure qu’il est [24 juillet—NDLR] on dénombre au moins 74 morts dans les incendies de forêts dans la région d’Athènes. Le Premier ministre Tsipras a décrété un deuil national de trois jours et a déclaré que les gens ne doivent pas se laisser submerger par la douleur, « car ces heures sont des heures de combat, d’unité, de courage et surtout de solidarité ».
Des « heures de combat » ? La sécheresse dure depuis des semaines, des températures de 39 degrés et des vents violents causent des feux que doit com- battre un corps de pompiers auquel on refuse un équipement adéquat, qui ne dispose que d’avions anti-feu anciens ou même hors d’état de voler, et qui, surtout, ne se maintient que grâce à du personnel qui n’est embauché que pour la « saison ». Il n’y a pas de crédits pour les pompiers ni pour un réel service de protection contre les catastrophes.
C’est « l’heure de l’unité ». Mais, Monsieur Tsipras, je vous le demande : l’unité avec qui ? (…) Avec vous ? Vous avez défendu le budget militaire et vous avez refusé toute proposition dans le sens de sa réduction. C’est l’équivalent de 2,3 % du produit intérieur brut de la Grèce qui sont ainsi dilapidés, en grande partie pour l’achat d’armement à nos « partenaires ». Est-ce que l’un de vos conseillers vous a jamais indiqué combien d’avions anti-feu et d’équipements de pompiers on pourrait financer avec une tellesomme ? Cela ne serait-il pas plus judicieux, plutôt que d’utiliser ces crédits pourempêcher des réfugiés d’entrer en Europe, les laissant se noyer dans la mer ou (…)
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