L'UMP déjà divisée sur l'après-Copé

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Il aura suffit de quelques heures pour que l'affaire Bygmalion emporte avec elle Jean-François Copé. Un tournant politique que les cadres du parti ont aujourd'hui largement commenté, se divisant déjà sur le futur de l'UMP.

A propos de Jean-François Copé, lui-même :

Hier, mécontent de se voir entendu par l'Office anticorruption de la police judiciaire, l'ancien trésorier de l'UMP Dominique Dord avait lancé un sonore « Barre toi ! » à Jean-François Copé, dans le huis-clos du bureau politique de l'UMP. Ce matin sur Europe1, le député tente d'atténuer ses propos. « S'il dit qu'il n'est pas au courant, je ne vois pas pourquoi je mettrais en doute sa parole. »

Un « si » que reprend à son compte l'ancien ministre UMP Christian Estrosi. « Soit Jean-François Copé dit la vérité, il aura un avenir politique, soi il ment et en politique, la pire des choses, c'est le mensonge, on ne s'en remet jamais. » Et comme si ce n'était pas assez clair, le maire de Nice et très proche de Nicolas Sarkozy ajoute : «s'il a menti hier soir, je pense que la facture sera lourde pour lui. »

Invité de France Inter, Benoist Apparu croit lui à l'avenir politique de l'ancien président de l'UMP. « Je pense qu'il va continuer à faire de la politique même si nécessairement, mécaniquement, il va y avoir, dans les jours à venir, dans les semaines à venir, dans les mois à venir, un Copé moins omniprésent sur le plan médiatique qu'il ne l'a été. »

Mais au moment d'expliquer ce qui pourrait motiver un retour du maire de Meaux, l'ancien ministre avance un argument pour le moins étrange : « On connaît sa soif, entre guillemets de vengeance, on connaît sa pugnacité, donc j'imagine que oui, il restera présent. » Un «lapsus», repéré par Le Lab, que l'ancien ministre n'a pas manqué de rectifier, tweetant : « Je voulais bien entendu dire revanche et non vengeance. »

Sur l'affaire Bygmalion :

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