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samedi 22 septembre 2018

HISTOIRE et MÉMOIRE - Il y a 100 ans .....le 22 septembre 1918

HISTOIRE et MÉMOIRE

Il y a 100 ans .....

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22 septembre 1918 : ce que retiennent les journaux de la situation sur les fronts


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Quelles sont les informations en provenance des fronts et qui concernent la journée du dimanche 22 septembre 1918 qui retiennent le plus l’attention des rédactions des quotidiens et dont les journalistes reprennent l’essentiel dans leurs colonnes? D’abord qu’en Picardie, dans le département de l’Aisne, dans la région de Saint-Quentin, les troupes françaises ont enlevé Essigny-le-Grand et y ont fait un nombre significatif de prisonniers.
Au sud du département, de violents sursauts de l’ennemi ont été enregistrés; A cinq reprises, les Allemands ont mené des contre-attaques mais elles se sont échouées sur les nouvelles positions établies par les poilus au nord d’Allemant, à l’est de la ferme Moisy.  L’ennemi y a subi de lourdes pertes et il n’a pas pu reconquérir la moindre parcelle de terrain. Les colonnes françaises ont progressé à l’ouest d’Aizy ainsi qu’au nord-est de Vailly-sur-Aisne.
Une tentative des Allemands pour franchir la Vesle a échoué à hauteur de Jonchery-sur-Vesle. A l’est de Reims, près de Suippes; des patrouilles françaises ont pénétré dans les lignes allemandes au nord-ouest de Souain. Des soldats ennemis y ont été surpris. ils ont été ramenés comme prisonniers et immédiatement interrogés pour connaître leur niveau de connaissances des affaires à venir et évaluer leur moral et celui de leurs camarades.
Les Britanniques ont attaqué dans le secteur de Lempire-Epéhy. Ils ont progressé d’environ un kilomètre et demi, pris la position fortifiée de la ferme Malassise ainsi que plusieurs fois et autre systèmes de défense consolidés par l’ennemi. Ils ont également attaqué Moeuvres. L’ennemi a déclenché une vigoureuse attaque au nord-ouest d’Hulluch. Il n’est pas parvenu à briser la ligne de défense de l’Entente et les Alliés en ont profité pour faire quelques prisonniers supplémentaires. Les troupes anglaises ont réussi un bon coup de main au nord-ouest de La Bassée. Elles ont progressé sur un front de quatre kilomètres et elles ont capturé entre 150 et 160 prisonniers.
Dans les Balkans, l’armée de Salonique a poursuivi avec succès sa progression entamée sur la rive gauche de la Cerna. Elle a confisqué à l’ennemi environ quatre-vingts canons et beaucoup de munitions. On dénombre également cinq mille prisonniers supplémentaires.


22 septembre 1918 : des soldats mal foutus près de Reims


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Pierre Perrin du 27e RI fait, le 22 septembre 1918 le point de la situation depuis la position qu’il occupe avec ses camarades dans l’arrondissement de Reims, sur le front marnais. Il constate que l’intendance n’est pas à la hauteur.  » Nous ne touchons la soupe qu’une fois la nuit, on mange froid la plupart du temps. Aussi, on s’ingénie à réchauffer nos aliments sur un feu alimenté avec de la poudre et du bois sec, ce qui, nous l’espérons, guérira peut-être les maux d’estomac et les diarrhées dont nous souffrons presque tous ». Avant de confier :  » Une expédition nocturne nous a procuré des pommes de terre. Deux fois par jour, on fait des frites. Un homme de liaison de la 1re compagnie, ancien braconnier, nous fait la cuisine. Il nous raconte ses chasses aux perdreaux et aux lièvres dans les plaines de cette région et les chasses aux cerfs dans la forêt de Villers-Cotterêts dans l’Aisne ». Il conclut par cette observation :  » La nuit dernière l’aspirant Marchand a fait une patrouille vers le moulin Cuissat et n’a trouvé ni pont, ni réseaux ennemis ».





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