Lu dans le DL du 9/08/2018
LE BILLET
PAR GEORGES BOURQUARD
Les « Cent-Jours »
mais sans Jupiter
Les vacances, c’est sacré. On peut être premier de cordée, Jupiter
en personne, et s’accorder un peu de répit.
C’est pour cela qu’Emmanuel
Macron a brillé par son absence hier à la commémoration de la
bataille d’Amiens qui avait lancé « l’offensive des Cent-Jours » pour
finalement déboucher sur l’armistice de 1918.
Les 3 200 invités à la
cérémonie devront se faire une raison.
En revanche, l’Angleterre, qui ne rigole pas avec le protocole, avait
bien fait les choses en dépêchant le prince William au nom de la
famille royale et sa Première ministre Theresa May.
Macron avait déjà
reçu May la semaine dernière, il n’allait pas remettre ça à Amiens, les
taquins auraient pensé qu’ils passent leurs vacances ensemble.
Le Président étant assigné à résidence à Brégançon, on aurait
imaginé qu’Edouard Philippe allait faire un saut en Picardie.
Pas du
tout. Le Premier ministre n’a pas déserté les Hautes-Alpes où il fait
relâche et le marché.
La crainte de la canicule dans la capitale picarde
sans doute.
Il a pourtant bien fallu qu’un membre du gouvernement s’y colle.
À la
courte paille, c’est la secrétaire d’État Geneviève Darrieusecq qui
avait été tirée au sort.
Le couac diplomatique n’était pas loin. Au
rattrapage, la ministre des Armées, Florence Parly, est allée dare dare
gonfler les rangs de la délégation française.
Sur la photo, ça fait déjà
plus sérieux.
Il paraît que pour le centenaire de la fin de la Première Guerre
mondiale en novembre, Macron va se démultiplier.
Après le vide, le
trop-plein.
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