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Les grévistes d’Air France veulent un contrat unique de travail pour Air France et Transavia
La grève des pilotes, avec leurs syndicats est engagée depuis le 15 septembre.
Mercredi 24 septembre, la direction d’Air France a abandonné "le projet Transavia Europe" mais maintient deux contrats distincts pour les pilotes de Transavia et pour ceux d’Air France.
Les négociations ont été suspendues dans la nuit de vendredi à samedi sans qu’aucun rendez-vous n’ait été fixé. La direction proposait de maintenir l’emploi des pilotes "aux conditions d’exploitation et de rémunération de Transavia France, afin de garantir la compétitivité de cette dernière ainsi que son développement en complémentarité avec le réseau Air France". Samedi matin, le porte parole du SNPL (Syndicat nationaldes pilotes de lignes, majoritaire) a déclaré :"Les pilotes faisaient de grosses concessions … mais demandaient en échange un contrat de travail unique".
Il faut rappeler que l’un des points clé du projet "Transavia Europe", c’est de créer une dizaine de bases en Europe avec à chaque fois "un contrat local". L’un des corollaires du "Low cost", c’est la mise en cause des garanties contractuelles existantes.
Le contrat chez Transavia, s’il garantit un meilleur salaire en début de carrière impose un plus grand nombre d’heures de vol par an (700 à 800, contre 600 chez Air France), et moins d’avantages sociaux, en particulier la retraite complémentaire et la mutuelle.
Pour l’instant, le préavis du SNPL est maintenu jusqu’au 30 septembre. Le deuxième syndicat des pilotes, le SPAF(syndicat des pilotes air France) a rejoint cette position et accuse la direction d’être" responsable du pourrissement de la situation".
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