Catalogne: l’épreuve de force
Le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a saisi la Cour Constitutionnelle ce lundi 29 septembre, pour faire interdire le référendum catalan annoncé le 9 novembre qu’il estime « anticonstitutionnel ». « Rien ni personne ne peut rompre la souveraineté de l’Etat espagnol » a-t-il précisé.
En recevant ce recours, la Cour suprême suspendra automatiquement la convocation du référendum par la Catalogne. Mais le président du gouvernement catalan Artur Mas a déclaré « le processus ne s’achève pas avec une décision du Tribunal Constitutionnel … Notre engagement est de voter le 9 novembre, pas seulement de convoquer un vote le 9 novembre ».
En recevant ce recours, la Cour suprême suspendra automatiquement la convocation du référendum par la Catalogne. Mais le président du gouvernement catalan Artur Mas a déclaré « le processus ne s’achève pas avec une décision du Tribunal Constitutionnel … Notre engagement est de voter le 9 novembre, pas seulement de convoquer un vote le 9 novembre ».
Les préparatifs du scrutin sont commencés : 5,4 millions de catalans seront appelés à voter. Le chômage, la baisse des salaires, le renflouement des banques, le discrédit de la monarchie ont ravivé l’aspiration à l’indépendance, qui représente en fait l’aspiration à la démocratie en donnant la parole au peuple. Le fait que le gouvernement de Londres ait autorisé un tel référendum en Ecosse sert d’argument pour les partisans de la tenue du vote.
Mais la situation est plus tendue qu’au Royaume Uni car le déroulement du référendum pose le problème du respect de la souveraineté du peuple, ou du respect du régime monarchiste qui a préservé l’appareil d’Etat franquiste. C’est pourquoi le gouvernement central de Madrid le redoute, il a fallu en urgence remplacer le roi par son héritier pour tenter de redorer le blason décrépit de la monarchie en juin dernier.
Mais la situation est plus tendue qu’au Royaume Uni car le déroulement du référendum pose le problème du respect de la souveraineté du peuple, ou du respect du régime monarchiste qui a préservé l’appareil d’Etat franquiste. C’est pourquoi le gouvernement central de Madrid le redoute, il a fallu en urgence remplacer le roi par son héritier pour tenter de redorer le blason décrépit de la monarchie en juin dernier.
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