LUNDI 29 SEPTEMBRE 2014 | ||||
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La droite gagne les sénatoriales, entrée du FN |
La droite a retrouvé la majorité au Sénat en dépit d'une relative résistance de la gauche lors des élections sénatoriales de dimanche, qui ont envoyé pour la première fois deux élus du Front national au palais du Luxembourg. Il s'agit de la troisième défaite électorale en six mois pour la gauche au pouvoir, après les municipales de mars et les européennes de mai. Petite consolation, "il n'y a pas de vague bleue", a affirmé le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis. Au total, l'UMP et les centristes disposent d'une majorité d'une quinzaine de sièges. Le nouveau président de la Haute Assemblée, qui sera élu mercredi pour succéder au socialiste Jean-Pierre Bel, sortira des rangs de l'UMP. Ce sera soit Gérard Larcher, qui a déjà occupé cette fonction de 2008 à 2011, soit l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, Philippe Marini faisant figure d'outsider. L'opposition partait largement favorite, de par l'effet mécanique de sa domination lors des municipales de mars. Seule la moitié du Sénat (179 sièges sur 348) était renouvelée au cours de ce scrutin, dans 59 départements métropolitains et cinq collectivités d'outre-mer. La droite remporte ses succès les plus spectaculaires en Corrèze, en Haute-Saône et dans le Rhône. Dans l'ancien fief de M. Hollande, l'UMP rafle les deux sièges en jeu, infligeant une défaite au successeur du président à la mairie de Tulle, Bernard Combes, conseiller à l'Elysée chargé des élus. Plus à droite, le Front national entre pour la première fois dans l'histoire de la Ve République au Sénat avec deux élus, David Rachline dans le Var et Stéphane Ravier dans les Bouches-du-Rhône, des succès acquis respectivement aux dépens de l'UMP et du Front de gauche. Marine Le Pen s'est félicitée "d'une victoire historique". |
Le tourisme, nouvelle victime du terrorisme de l'EI | ||||
Après l'enlèvement d'Hervé Gourdel, otage français parti randonner dans les montagnes algériennes de Kabylie et assassiné par des terroristes le 24 septembre, le Quai d'Orsay, en alerte, a élaboré une liste d'une quarantaine de pays où il recommande "la plus grande vigilance". Après avoir visé les journalistes et les travailleurs humanitaires, s'attaquer à un touriste montre le franchissement d'un palier supplémentaire dans la stratégie de barbarie de l'EI, et accroît le sentiment de "choc" chez les citoyens, relève la BBC. De fait, les régions touristiques sont devenues les victimes collatérales du terrorisme, notamment le Maghreb, précise le journal algérien Liberté, car, si l'Algérie a été touchée, la Tunisie et le Maroc ont également été heurtés par effet ricochet. Et, pour un pays comme la Tunisie, dont le tourisme couvre 50 % du déficit du PIB, le résultat est dramatique, souligne le Yemen Times. L'Algérie, moins ouverte au tourisme international, souffre, elle aussi, d'un "coup dur", juge le quotidien El-Watan, car une partie de la Kabylie est désormais zone fermée aux citoyens nationaux, jugée trop dangereuse. RFI précise que ce sont les Français, inquiets, qui boudent le plus le Maghreb. Mais la presse belge a largement invité ses propres citoyens à la prudence, RTL Belgique mettant en garde "le voyageur belge", qu'elle n'estime ne pas être "assez méfiant". La RTBF, explique, elle aussi, craindre de possibles"représailles" depuis que le pays s'est engagé dans la coalition internationale contre l'EI. De son côté, le magazine Africa Inside appelle au calme et à dédramatiser, jugeant que certaines zones, à l'instar de la Tunisie, ne méritent pas de figurer sur la même "liste noire" que des pays comme l'Irak et l'Afghanistan. |
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