Observatoire de la propagande et des inepties anti-Mélenchon
Des journalistes déplorent le panurgisme journalistique
Sur l’ « instinct grégaire » de cette nouvelle génération de jeunes journalistes « qui va au plus simple », paresseux intellectuels qui ne font pas leur métier correctement et « qui n’ont pas été formés ».
Sans surprise, l’entretien récent entre Mélenchon et une journaliste d’Hexagones¹ a fait l’objet d’un traitement médiatique moutonnier. De quelques extraits sur plus d’une heure d’entretien, les professionnels du recopiage de dépêches de l’AFP ont conclu que Mélenchon se mettait « en retrait » de la vie politique – prenant, ou pas, leur rêve pour réalité.
Fatima Benomar, militante au Front de gauche, a investigué, elle, auprès du journaliste rédacteur en chef d’Hexagones, Thierry Gadault, et d’Éloïse Lebourg, la journaliste qui a questionné Jean-Luc Mélenchon.
Fatima Benomar, militante au Front de gauche, a investigué, elle, auprès du journaliste rédacteur en chef d’Hexagones, Thierry Gadault, et d’Éloïse Lebourg, la journaliste qui a questionné Jean-Luc Mélenchon.
Thierry Gadault constate dans la presse nationale « une forme de fascination pour Marine Le Pen », et déplore l’ « instinct grégaire » de cette nouvelle génération de jeunes journalistes « qui va au plus simple », paresseux intellectuels qui ne font pas leur métier correctement et « qui n’ont pas été formés ».
« Nous, on avait donné accès au papier à tous les journalistes qui nous le demandaient, puisqu’ils sont payants, à la bande-son, et sur toute la profession – en tous cas sur tous les journalistes parisiens qui ont traité de la chose – il n’y a eu que cinq personnes qui nous ont appelé. Que des journaux aussi sérieux que L’Express, Libération, Le Parisienne nous aient pas demandé l’accès à notre contenu est ahurissant ».
Éloïse Lebourg qualifie d’ « insupportable » l’interprétation journalistique qui a été faite de son entretien avec Mélenchon. Voici l’enquête de Fatima Benomar auprès de ces trop rares journalistes attachés à la charte de leur profession :
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1. « Je ne peux pas continuer comme cela », Éloïse Lebourg, Hexagones, 22 juillet 2014.
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