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dimanche 3 août 2014

Alors, déprimé Mélenchon ?

Alors, déprimé Mélenchon ?





Parti de gauche. « J'ai besoin de dormir », a lâché il y a peu l'ex-candidat à la présidentielle, prêtant le flanc aux spéculations sur son avenir politique. Où en est-il vraiment ?

Après ses confidences au site Hexagone (« J'ai besoin de dormir, de bayer aux corneilles... Je veux prendre du recul »), on le pensait accablé. Le week-end dernier, une scène surréaliste semble avoir démenti cette supposée déprime politique : Mélenchon, attablé avec l'économiste Jacques Généreux aux Chansonniers -- un restaurant du X e arrondissement à Paris --, a chanté, d'excellente humeur, avec sa voisine de table, une certaine Mireille Mathieu ! Il a interprété avec elle -- qui avait pourtant chanté pour Nicolas Sarkozy en 2007 à la Concorde -- « le Chant du départ ».

Avant de partir en vacances, le coprésident du Parti de gauche s'est aussi défendu sur son blog d'envisager son retrait de la politique : « C'est juste du travail (médiatique) bâclé dans l'esprit habituel de l'information spectacle ! » a-t-il taclé à propos des commentaires suscités par cette interview. « Le jour où j'annoncerai que je vais faire la sieste, dira-t-on que je vais me suicider ! raille-t-il. Je veux rassurer tous ceux que mon enterrement prématuré alerte. Je ne lâche rien ! » Démonstration jeudi sur RTL, où l'eurodéputé a une nouvelle fois tonné contre François Hollande, un « planqué de l'esprit » au « baratin fumeux » qui « rabougrit Jaurès », auquel le chef de l'Etat a rendu hommage.

Toujours en conflit avec le Parti communiste

Pourtant, Mélenchon, qui prépare un livre pour octobre, a lui-même tendu la joue en prenant acte de l'échec stratégique du Front de gauche aux municipales puis aux européennes, deux scrutins où le Front de gauche a perdu deux tiers de ses électeurs de la présidentielle. Il en impute la responsabilité aux communistes qui n'ont pas coupé le cordon ombilical les reliant au PS dans les mairies de (...)Lire la suite sur LeParisien.frManif pour Gaza à Paris : entre 11500 et 20 000 personnes, 48 interpellations
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