SAMEDI 2 AOÛT 2014 | ||||
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vendredi 1er août 2014
Gaza : trêve de 72 heures, négociations au Caire |
Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas sont convenus d'un cessez-le-feu de trois jours, qui a débuté ce vendredi à 8 heures, heure locale (7 heures en France). Cette trêve de soixante-douze heures dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne mène depuis le 8 juillet l'opération "Bordure protectrice", a été annoncée conjointement jeudi soir par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le secrétaire d'Etat américain, John Kerry. Selon lecommuniqué commun de l'ONU et de la Maison Blanche, les délégations palestinienne et israélienne doivent se rendre "immédiatement" au Caire pour des négociations associant le gouvernement égyptien et destinées à rechercher "un cessez-le-feu durable". La précédente trêve, mercredi, avait volé en éclats au bout de quatre heures seulement et avait été marquée par de nombreuses violences. Si cette suspension des hostilités – la plus longue à ce jour – a été avalisée par les deux camps, le texte de l'ONU précise que "les forces sur le terrain resteront en place". Il est donc exclu que les forces armées israéliennes se retirent. Avant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, au moins huit Palestiniens ont été tués dans la nuit par des tirs de chars israéliens à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Six autres ont péri dans un bombardement frappant cette même localité. Cinq soldats israéliens ont par ailleurs été tués jeudi soir du côté israélien de la frontière avec la bande de Gaza par un obus de mortier. En un peu plus de trois semaines, le conflit a fait quelque 1 400 morts et plus de 8 000 blessés côté palestinien. L'armée israélienne, elle, a perdu 56 soldats. Parmi les victimes figurent au moins 242 enfants, selon l'Unicef. |
Face aux Khmers rouges, une justice démonétisée | ||||
Même imparfaite, même vilipendée par une partie de la population, la justice cambodgienne suit son cours. Mercredi, s'est ainsi ouvert, devant le tribunal de Phnom Penh, parrainé par l'ONU, le deuxième procès de Nuon Chea et de Khieu Samphan, les plus hauts responsables du régime khmer rouge (1975-1979) encore en vie. Dans la mesure où les deux hommes sont âgés – le premier, ex-idéologue du régime, a 88 ans, le second, chef d'Etat du Kampuchéa démocratique, 83 ans –, la procédure judiciaire engagée contre eux a été "découpée" afin qu'un verdict puisse être rendu avant leur mort, explique la BBC. Lors de leur premier procès, pour lequel une décision est attendue le 7 août, ils devaient répondre du déplacement forcé de très nombreux citadins vers des camps de travail ruraux ; manœuvre dont l'objectif affiché était d'imposer un "socialisme agraire" de type radical, selon les vœux de Pol Pot, disparu en 1998. Cette fois, le spectre des charges est nettement plus large, observe le Phnom Penh Post, évoquant, entre autres, des accusations de génocide contre les Vietnamiens et les musulmans chams, de persécutions contre les bouddhistes, de mariages forcés ou encore de viols. Les crimes commis à la tristement célèbre prison de Tuol Sleng – plus connue sous le nom de code "S-21" – devraient également être abordés. Ce nouveau procès concernera davantage de gens car il touche au cœur des "atrocités" perpétrées par les Khmers rouges, qui ont fait près de deux millions de victimes, prédit de son côté le Cambodia Daily. Reste que, pour de nombreux Cambodgiens, dont VOA se fait l'écho, le tribunal spécial n'a pas été à la hauteur des espérances placées en lui. Un membre de la minorité cham, cité par Al-Jazira, en témoigne : "Au début, tout cela avait un sens. Aujourd'hui, cela n'en a plus." |
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