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jeudi 1 mai 2014

Cambadélis plaide pour l'unité des socialistes

Cambadélis plaide pour l'unité des socialistes




Jean-Christophe Cambadélis a livré jeudi un vibrant plaidoyer pour l'unité des socialistes, sans laquelle "rien n'est possible" et qui est la condition du "réformisme", mettant aussi en garde contre le "national-populisme, cet hideux adversaire du genre humain".
"Sans l?unité, rien n'est possible. Avec l?unité, tout est possible. Oui, cela dépend de nous", a lancé le Premier secrétaire du PS dans un discours prononcé place Léon Blum à Paris, où il a déposé un bouquet de fleurs au pied de la statue de l'ancien dirigeant socialiste.
"Soit nous avançons unis soit nous serons défaits, désunis", a insisté le Premier secrétaire, alors que 41 députés socialistes se sont abstenus mardi sur le programme de stabilité d'ici à 2017 présenté par Manuel Valls.
"Notre culture de débat (...) doit toujours se mettre au service de notre devoir de combat. Le débat doit donner un sens à l'action et non pas partir dans tous les sens et rendre l'action impossible", a-t-il aussi averti.
"Le réformisme, a-t-il appuyé, est en fait l?opposé du jusqu?au-?boutisme et repose sur l?unité, qui est à la fois son moteur et son but".
Evoquant l'échéance des élections européennes qui approche, Jean-Christophe Cambadélis a mis en garde contre un vote UMP, qui revient à voter "pour le même cirque, pour une Europe qui laisse la main aux marchés".
Quant au Front national, "son programme tient en une ligne: sortir de l?Europe. La sortie de l?Europe c?est l?entrée dans le déclin et la récession, il faut le dire. Voter FN est voter pour rien. C?est le vote zéro", a-t-il accusé.
Jean-Christophe Cambadélis a fustigé "le pire de tous les conservatismes: le national-?populisme, cet hideux adversaire du genre humain".
"Ces ennemis de la dignité et de la liberté, a-t-il ajouté, défendaient et défendent encore aujourd?hui la primauté du principe d?identité sur tous les autres et sur celui que Blum portait et défendait plus que tout autre: le principe d?égalité".
Il a indiqué à la presse que cette cérémonie en l'honneur de Léon Blum aurait lieu désormais tous les ans, en se défendant de toute "instrumentalisation", "pensées apocryphes" ou "interprétations anachroniques".

Et de lâcher, à l'adresse du FN: "je laisse ça au camp d'en face. Je pense d?ailleurs, à Jeanne (d'Arc), qui, à l'heure qu'il est, doit se retourner sur son cheval".

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