Après un débat proposé par le gouvernement, députés et sénateurs vont se prononcer, mardi 25 février, sur la poursuite de l'intervention française en Centrafrique.
Le 5 décembre 2013, l'armée française arrive à Bangui. François Hollande promet alors une opération rapide. Interrogé le 7 décembre, le chef de l'Etat précise même que l'opération Sangaris ne devrait rien coûter à la France, puisque l'Europe doit débloquer 50 millions d'euros et que les Nations unies doivent prendre en charge les frais.
Deux mois et demi plus tard, la mission de pacification paraît compliquée. Au point que le gouvernement a décidé de l'envoi de 400 soldats supplémentaires. Ce sont ainsi 2 000 hommes qui font face à des tensions très fortes entre ex-rebelles musulmans et milices chrétiennes. Mais les moyens sont trop limités pour contrôler un territoire plus vaste que l'Hexagone : la France ne dispose, par exemple, que d'une demi-douzaine d'hélicoptères.
Devant cette situation, l'ONU a autorisé, fin janvier, l'envoi de 500 militaires européens. Ils devraient être opérationnels cet été (mais uniquement dans la capitale).
La présidente par intérim Catherine Samba-Panza demande à la France de rester jusqu'aux élections prévues en février 2015. Mais la France espère et attend un relais fort de l'ONU, pour éviter les risques réels de partition du pays.
Centrafrique : la France doit-elle poursuivre la mission Sangaris tant que la paix n'est pas rétablie ?
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