DIRECT. Ukraine : Ianoukovitch se trouverait en Russie
Le chef d'Etat déchu a demandé la protection de Moscou.
Un portrait du président Viktor Ianoukovitch dans les rues de Kiev (Ukraine), le 27 décembre 2013. (SERGEI SUPINSKY / AFP)
Journée animée en Ukraine. Alors que dans la république autonome de Crimée, des hommes armés ont pris possession, jeudi 27 février au matin, du Parlement et du siège du gouvernement, l'ancien président Viktor Ianoukovitch a déclaré se considérer encore comme le chef d'Etat légitime du pays.
Voici un rapide résumé des événements :
• Ianoukovitch sort de son silence. Introuvable depuis samedi, jour de sa destitution, Viktor Ianoukovitch s'est exprimé par le biais d'un communiqué diffusé par les agences de presse russes. Il y indique toujours se considérer comme le chef d'Etat légitime, et appelle Moscou à assurer sa protection. Cette demande a été acceptée par la Russie, a indiqué une source proche du pouvoir, qui a laissé entendre que Ianoukovitch se trouverait déjà sur le sol russe.
• Bâtiments occupés et drapeaux russes dressés. Au petit matin, une cinquantaine d'hommes équipés d'armes automatiques ont tiré vers les fenêtres du siège du gouvernement et du Parlementarlement de Crimée, à Simferopol, avant d'y pénétrer. Des drapeaux russes ont été dressés en haut de ces bâtiments, selon l'agence de presse russe Interfax. Les locaux ont été barricadés et sont encerclés par la police.
• La police ukrainienne en alerte. Immédiatement, le ministre ukrainien de l'Intérieur par intérim a annoncé la mise en alerte des forces spéciales de la police. La mesure vise à éviter "un bain de sang parmi la population civile" et "l'évolution de la situation en affrontements armés", précise le ministre sur sa page Facebook.
• Le pouvoir ukrainien menace la Russie. Alors que des rumeurs non confirmées ont fait état de l'arrivée de nombreux véhicules depuis Sébastopol, où est basée la flotte russe de la mer Noire, le président ukrainien par intérim a mis en garde contre toute "agression militaire"."Je m'adresse aux dirigeants militaires de la flotte de la mer Noire : tous les militaires doivent rester sur le territoire prévu par les accords", a-t-il déclaré.
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