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mardi 29 octobre 2013

Lepaon (CGT): les patrons bretons "essaient d'utiliser une colère sociale"

Lepaon (CGT): les patrons bretons "essaient d'utiliser une colère sociale"


Le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, a estimé mardi que les patrons bretons essayaient "d'utiliser une colère sociale pour leur permettre de ne pas payer une taxe qui permet de mieux vivre ensemble"
AFP/AFP - Le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, a estimé mardi que les patrons bretons essayaient "d'utiliser une colère sociale pour leur permettre de ne pas payer une taxe qui permet de mieux vivre ensemble"

Le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, a estimé mardi que les patrons bretons essayaient "d'utiliser une colère sociale pour leur permettre de ne pas payer une taxe qui permet de mieux vivre ensemble".
"Je comprends la colère des salariés, ceux qui se battent pour maintenir leurs emplois (...). Ce que je ne comprends pas, ce sont les patrons qui essaient d'utiliser une colère sociale pour leur permettre de ne pas payer une taxe qui permet de mieux vivre ensemble", a-t-il déclaré sur RMC-BFMTV.
M. Lepaon a qualifié d'"illusion" le fait que la colère en Bretagne soit "unifiée". "Le talent du patronat, avec quelques élus, c'est d'essayer de faire croire que tous les Bretons sont unis et vivent la même vie. Entre un employeur et un salarié bretons, ce n'est pas la même vie", a-t-il dit.
Selon lui, "on fait jouer aux syndicalistes des rôles qui ne sont pas les leurs dans cette affaire", "le syndicaliste n'est pas fait pour être à côté de l'employeur quand l'employeur est contraint de payer une taxe".
Pour le numéro un de la CGT, le mouvement des patrons bretons s'inscrit dans une "offensive générale" du Medef.
"Les patrons se sont organisés dans le pays pour ne plus payer de cotisations sociales, d'impôts, et pour ne plus payer l'écotaxe, je remarque qu'ils s'organisent très bien", a-t-il souligné.
Si le gouvernement cède, ce sera à ses yeux "un nouveau cadeau fiscal aux entreprises", qui "ont l'oreille du gouvernement" et "perçoivent chaque année 200 milliards d'euros d'aides".
"Les patrons ont pris un camp d'avance sur nous", "mais plus le gouvernement cède à droite, plus il est en difficulté sur sa gauche", a-t-il ajouté.
Le Medef a préconisé lundi d'ajourner l'entrée en vigueur de l'écotaxe et de celle à 75% sur les très hauts revenus, voire les supprimer, au nom de de la compétitivité et de l'emploi.

Pour sa part, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault réunit mardi les élus bretons --sauf les élus UMP qui boycottent la réunion -- et les ministres concernés par l'écotaxe, décidée durant le précédent quinquennat, qui rencontre une forte hostilité en Bretagne.

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