Le débat sur la Syrie confirme les clivages partisans
Le HuffPost | Par Alexandre BoudetPublication: 04/09/2013 19h32 CEST | Mis à jour: 04/09/2013 20h00 CEST
POLITIQUE - Sans vote, le débat au Parlement sur la situation en Syrie aura également été sans surprise. Pendant plus de deux heures ce mercredi, aussi bien à l'Assemblée nationale qu'au Sénat, chaque groupe parlementaire (mais pas les députés non-inscrits) a pu exposer quelle est sa position sur les deux questions qui concentrent aujourd'hui les discussions : faut-il intervenir militairement contre Bachar el-Assad et le Parlement doit-il voter avant que François Hollande n'engage les troupes françaises?
Pour le gouvernement qui s'exprimait par la voix de Jean-Marc Ayrault à l'Assemblée et de Laurent Fabius au Sénat, il ne fait plus de doute que le régime de Damas est à l'origine du massacre chimique du 21 août. "Ne pas réagir, ce serait tolérer que demeure impuni un recours massif à l’arme chimique. Ne pas réagir ce serait mettre en danger la paix et la sécurité de la région toute entière", a lancé le Premier ministre. Pour lui, c'est justement cette action militaire "qui permettra une solution politique". Celle-ci devra déboucher sur le départ de Bachar el-Assad.
Et s'il a promis de tenir les parlementaires informés de l'évolution de la situation, le chef du gouvernement ne s'est pas attardé sur la question d'un vote préalable des députés et sénateurs. "Il faut garder au Président de la République la libre appréciation de décider", a lancé Jean-Marc Ayrault avant de conclure par un appel au rassemblement et à l'unité nationale.
Mais à entendre les élus de l'opposition réagir à son discours, il y a fort à parier que les lignes auront peu bougé après cette journée. Et seul le Parti socialiste est déterminé à signer un blanc-seing à François Hollande, bien que quelques députés de la majorité aient fait part de leur envie d'être consulté avant toute décision militaire..... Pour lire la suite de l'article ,cliquer ici-->debat-syrie-ayrault-parlement