EN DIRECT. Syrie : Hollande «va s'adresser aux Français», annonce Vidalies
V.F. | Publié le 03.09.2013, 06h53 | Mise à jour : 08h35
Le gouvernement français a diffusé lundi des preuves de la responsabilité, selon lui, du régime syrien dans l'attaque chimique du 21 août, sans ébranler le président Bachar al-Assad qui menace la France de représailles en cas de frappes.
Après les temporisations américaines et britanniques, la France affirme continuer «son travail de persuasion pour réunir dans les meilleurs délais une coalition», selon son Premier ministre Jean-Marc Ayrault. «Il n'est pas question pour la France d'agir seule», a-t-il insisté, confirmant qu'un débat du Parlement mercredi se ferait «sans vote», contrairement aux procédures britannique et américaine. Paris a donc diffusé sur Internet une «note de synthèse nationale de renseignement» selon laquelle, «le 21 août 2013, le régime syrien a lancé une attaque sur certains quartiers de la banlieue de Damas tenus par les unités de l'opposition, associant moyens conventionnels et usage massif d'agents chimiques». Le gouvernement a également mis en ligne lundi six vidéos sur l'attaque chimique du 21 août.
Suivez les évènements de mardi :
8 h 10. François Hollande «va s'adresser aux Français». Le chef de l'Etat «n'exclut pas un vote» sur une intervention française en Syrie, selon Alain Vidalies, ministre en charge des Relations avec le Parlement, interrogé sur RTL. «Le président de la République, qui a le pouvoir, c'est aussi lui et lui seul qui doit décider s'il doit y avoir le moment venu un vote», explique t-il. «Le gouvernement n'interdit rien», précise le ministre, interrogé sur l'absence de consultation, pour l'instant, des députés et sénateurs. «En l'état de la situation, le débat de mercredi ne peut être qu'un débat sans vote : sur quoi on voterait mercredi ?». Alain Vidalies ajoute : «Évidemment, le président de la République va s'adresser aux Français. Je ne vois pas comment ça pourrait être autrement.»
7 h 55. La menace d’Assad à prendre «très au sérieux», selon Georges Malbrunot. Le journaliste du Figaro qui a interviewé Bachar al-Assad estime sur Europe 1 que la menace du président syrien contre la France en cas de frappes sur la Syrie est à prendre «très au sérieux». Le reporter, qui a rencontré Assad à Damas, «dans une maison en dehors de son palais», a trouvé le dirigeant syrien «déterminé». «Il n’a pas montré de signe d’inquiétude apparent, mais je l’ai senti concerné, il a voulu montrer l’image de quelqu’un qui ne vivait pas terré dans un bunker avec un dispositif de sécurité particulièrement lourd», décrit le journaliste.
7 h 40. «Assad à bout», selon Najat Vallaud-Belkacem. La ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement déclare sur i-Télé que «Bachar al-Assad semble à bout et que son crime ne restera pas impuni». Najat Vallaud-Belkacem estime que le président syrien «n'a pas d'autre réponses que ce qu'il déclare dans cette interview au Figaro». La porte-parole du gouvernement conclut : «Nous devons garder à l'esprit les images de ces enfants et de ces adultes attaqués et massacrés le 21 août dernier.»
6 h 50. Obama fait le siège du Congrès américain. Avant de s'envoler pour la Suède ce soir, Barack Obama invite les responsables des commissions-clés du Congrès à venir le rencontrer à la Maison-Blanche, où il tente de leur «vendre» l'intervention syrienne au nom de l'intérêt national. Cette campagne lancée par Barack Obama pour convaincre le Congrès de donner son feu vert à des frappes en Syrie entre dans le vif du sujet, avec l'audition au Sénat du secrétaire d'Etat John Kerry et du chef du Pentagone Chuck Hagel prévue à 18 h 30.
6 h 05. Plus de deux millions de réfugiés syriens selon le HCR. Les Nations-unies annoncent que le nombre de réfugiés syriens ne cesse d'enfler, dépassant les deux millions. Il y a un an jour pour jour, le nombre de réfugiés dans les pays voisins de la Syrie était de 230.671, soit huit fois moins. 1,8 million de nouveaux réfugiés sont arrivés au cours des 12 mois, souligne le Haut Commissariat aux réfugiés. «La Syrie est devenue la grande tragédie de ce siècle, une calamité humanitaire indigne avec des souffrances et des déplacements de population sans équivalent dans l'Histoire récente», souligne dans un communiqué le Haut Commissaire pour les réfugiés Antonio Gutteres.
1 h 58. Le site des Marines visé par des hackers pro-Assad. Des pirates informatiques favorables au régime syrien ont posté des messages sur le site de recrutement des Marines américains, appelant les soldats à défier les ordres du président américain Barack Obama. Les hackers ont publié des photos de personnes en uniformes américains brandissant des pancartes manuscrites disant qu'ils ne combattraient pas pour Al-Qaïda en Syrie.
1 h 05. Bachar al-Assad menace la France. Le président Syrien Bachar el-Assad met en garde la France et menace. En cas de frappes françaises contre son pays, le leader syrien estime, dans une interview au Figaro, que la France deviendra alors ennemie de la Syrie.
«Quiconque oeuvre contre les intérêts de la Syrie et de ses citoyens est un ennemi. Le peuple français n'est pas notre ennemi, mais la politique de son État est hostile au peuple syrien. Dans la mesure où la politique de l'État français est hostile au peuple syrien, cet État sera son ennemi», explique le président. «Cette hostilité prendra fin lorsque l'État français changera de politique. Il y aura des répercussions, négatives bien entendu, sur les intérêts de la France.»
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8 h 10. François Hollande «va s'adresser aux Français». Le chef de l'Etat «n'exclut pas un vote» sur une intervention française en Syrie, selon Alain Vidalies, ministre en charge des Relations avec le Parlement, interrogé sur RTL. «Le président de la République, qui a le pouvoir, c'est aussi lui et lui seul qui doit décider s'il doit y avoir le moment venu un vote», explique t-il. «Le gouvernement n'interdit rien», précise le ministre, interrogé sur l'absence de consultation, pour l'instant, des députés et sénateurs. «En l'état de la situation, le débat de mercredi ne peut être qu'un débat sans vote : sur quoi on voterait mercredi ?». Alain Vidalies ajoute : «Évidemment, le président de la République va s'adresser aux Français. Je ne vois pas comment ça pourrait être autrement.»
7 h 55. La menace d’Assad à prendre «très au sérieux», selon Georges Malbrunot. Le journaliste du Figaro qui a interviewé Bachar al-Assad estime sur Europe 1 que la menace du président syrien contre la France en cas de frappes sur la Syrie est à prendre «très au sérieux». Le reporter, qui a rencontré Assad à Damas, «dans une maison en dehors de son palais», a trouvé le dirigeant syrien «déterminé». «Il n’a pas montré de signe d’inquiétude apparent, mais je l’ai senti concerné, il a voulu montrer l’image de quelqu’un qui ne vivait pas terré dans un bunker avec un dispositif de sécurité particulièrement lourd», décrit le journaliste.
7 h 40. «Assad à bout», selon Najat Vallaud-Belkacem. La ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement déclare sur i-Télé que «Bachar al-Assad semble à bout et que son crime ne restera pas impuni». Najat Vallaud-Belkacem estime que le président syrien «n'a pas d'autre réponses que ce qu'il déclare dans cette interview au Figaro». La porte-parole du gouvernement conclut : «Nous devons garder à l'esprit les images de ces enfants et de ces adultes attaqués et massacrés le 21 août dernier.»
6 h 50. Obama fait le siège du Congrès américain. Avant de s'envoler pour la Suède ce soir, Barack Obama invite les responsables des commissions-clés du Congrès à venir le rencontrer à la Maison-Blanche, où il tente de leur «vendre» l'intervention syrienne au nom de l'intérêt national. Cette campagne lancée par Barack Obama pour convaincre le Congrès de donner son feu vert à des frappes en Syrie entre dans le vif du sujet, avec l'audition au Sénat du secrétaire d'Etat John Kerry et du chef du Pentagone Chuck Hagel prévue à 18 h 30.
6 h 05. Plus de deux millions de réfugiés syriens selon le HCR. Les Nations-unies annoncent que le nombre de réfugiés syriens ne cesse d'enfler, dépassant les deux millions. Il y a un an jour pour jour, le nombre de réfugiés dans les pays voisins de la Syrie était de 230.671, soit huit fois moins. 1,8 million de nouveaux réfugiés sont arrivés au cours des 12 mois, souligne le Haut Commissariat aux réfugiés. «La Syrie est devenue la grande tragédie de ce siècle, une calamité humanitaire indigne avec des souffrances et des déplacements de population sans équivalent dans l'Histoire récente», souligne dans un communiqué le Haut Commissaire pour les réfugiés Antonio Gutteres.
1 h 58. Le site des Marines visé par des hackers pro-Assad. Des pirates informatiques favorables au régime syrien ont posté des messages sur le site de recrutement des Marines américains, appelant les soldats à défier les ordres du président américain Barack Obama. Les hackers ont publié des photos de personnes en uniformes américains brandissant des pancartes manuscrites disant qu'ils ne combattraient pas pour Al-Qaïda en Syrie.
1 h 05. Bachar al-Assad menace la France. Le président Syrien Bachar el-Assad met en garde la France et menace. En cas de frappes françaises contre son pays, le leader syrien estime, dans une interview au Figaro, que la France deviendra alors ennemie de la Syrie.
«Quiconque oeuvre contre les intérêts de la Syrie et de ses citoyens est un ennemi. Le peuple français n'est pas notre ennemi, mais la politique de son État est hostile au peuple syrien. Dans la mesure où la politique de l'État français est hostile au peuple syrien, cet État sera son ennemi», explique le président. «Cette hostilité prendra fin lorsque l'État français changera de politique. Il y aura des répercussions, négatives bien entendu, sur les intérêts de la France.»
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