Chère lectrice, cher lecteur,
Les auteurs des caillassages commis sur des boucheries de Genève et Nyon ces derniers mois n’ont toujours pas été retrouvés. Alors que la polémique grandit au sein de la population, ces déprédations divisent les militants antispécistes eux-mêmes, révélant les lignes de fracture d’un mouvement qu’on a trop souvent tendance à prendre pour homogène.
Des vitrines brisées aux outils légaux, en passant par les caméras clandestines, les stratégies de lutte varient pour faire avancer la cause animale et peser dans le débat public. Loin de s’être subitement radicalisée, la mouvance née dans les années 70, mais longtemps restée inaudible a toujours présenté une frange plus extrême. En 1991, les dizaines de boucheries incendiées à Lyon ne faisaient l’objet que d’entrefilets dans les journaux.
– Sylvia Revello, journaliste, politique suisse, société, migration, histoire.
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