Mercredi 1er octobre 2025 Bonjour,Les Etats-Unis cristallisent à nouveau de grandes incertitudes, ce mercredi matin. Tandis que le budget du pays peut le faire vaciller, le plan de Donald Trump pour Gaza ne manque pas de susciter des interrogations. Dans ce Briefing, nous vous racontons l’échouage d’un porte-conteneurs de l’armateur suisse MSC en pleine tempête au Canada, une parabole du commerce maritime; nous analysons le poids économique de l’Inde; nous écoutons les députés vaudois sur la tourmente Dittli; et nous vous disons notre enthousiasme à l’égard de la nouvelle série de Canal+, où brille l’acteur vaudois Kacey Mottet-Klein. A la une: Tant de béances dans et autour de Gaza
 IMAGO/CNP / MediaPunch / IMAGO/MediaPunch Pourquoi c’est important: Le plan présenté par Donald Trump et Benyamin Netanyahou dans la nuit de lundi à mardi (heure suisse) tient en quelques feuillets, car chaque point marquant une étape vers la paix n’occupe guère qu’un paragraphe. «Il laisse ainsi largement l’espace à des interprétations contradictoires et prête le flanc à un déraillement à chaque étape», analysons-nous. Entre autres inconnues, alors que les Israéliens contrôlent désormais 80% de la bande de Gaza, une «force internationale de stabilisation» – dont les modalités restent à définir – prendrait progressivement leur place. Mais les étapes de cet hypothétique retrait restent largement indéfinies. Le doute Netanyahou. Le plan, qui laisse 72 heures au Hamas pour libérer tous les otages, ne semble avoir que peu de chance d’être accepté par ce dernier. Et la prise de parole de Benyamin Netanyahou, qui a précisé sans ambages que «ni le Hamas ni l’autorité palestinienne» n’auraient leur mot à dire sur le futur de la bande de Gaza, jette un doute sur une volonté de mise en application véritable du document. Lire notre article. Une bouée? Le plan de paix américain peut-il constituer une bouée de sauvetage pour les Palestiniens? Peut-être, et il faut s’en saisir. Mais nous sommes donc bien loin d’une égalité de traitement, et encore plus d’une fantomatique solution à deux Etats, pense Luis Lema dans son éditorial. Tony Blair, encore lui. Dans le dispositif dessiné par l’administration Trump, il y a un revenant: le futur «Conseil de la paix», que présiderait le président postulant au Prix Nobel, serait notamment composé de l’ancien premier ministre anglais Tony Blair. Le Britannique est un fin connaisseur du conflit israélo-palestinien, mais aussi une personnalité «hautement controversée», soulignent nombre de médias – découvrez notre revue de presse. |
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