Et pourtant, elle existait… Un étudiant italien vient de retrouver une lettre de Galilée montrant que le savant florentin avait bien adouci ses thèses hérétiques pour éviter les foudres de l'Inquisition. La missive, datée du 21 décembre 1613, signée G.G. et destinée au mathématicien de l'université de Pise Benedetto Castelli, ne se trouvait pas dans un obscur grenier mais à la bibliothèque de la Royal Society de Londres, où elle avait juste été mal classée, a révélé la revue Nature le 21 septembre. Galileo Galilei y expose, pour la première fois, ses arguments pour libérer la recherche de la doctrine de l'Eglise. Surtout, il y défend la compatibilité du modèle héliocentrique de Copernic avec la Bible. Le savant italien avait affirmé avoir été accusé sur la foi d'une copie de sa lettre, durcie par ses ennemis. La missive retrouvée à Londres semble indiquer le contraire : récupérée par Galilée auprès de son destinataire, elle porterait des corrections de la main même du scientifique, rendant sa position plus acceptable. Cette nouvelle version, pas plus que son abjuration, n'ont empêché sa condamnation pour hérésie en 1633. (JAXA Université de Tokyo)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire