«Plan contre la pauvreté» de Manuel Valls: près de 2 millions de personnes qui percevaient la PPE et le RSA seront perdantes
En rappelant que 4 millions de ménages vivaient en dessous du seuil de pauvreté (avec moins de 960 euros par mois) Manuel Valls a détaillé devant les associations de ce secteur son «plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale».
Au moment où Bruxelles réclame au gouvernement français de nouvelles réductions de dépenses, il n’y aura pas de crédits supplémentaires.
La nouvelle «prime d’activité» serait mise en place au 1er janvier 2016. Elle se substituerait au RSA (revenu de solidarité active) et à la PPE (prime pour l’emploi).
4 à 5 millions d’actifs seraient éligibles à cette prime. Or, actuellement, 6,3 millions de personnes bénéficient de la PPE, du RSA activité, voire des deux à la fois. 1,3 à 2,3 millions de personnes qui touchaient la PPE seront donc perdantes.
Le Premier ministre n’a pas obtenu l’assentiment escompté des associations présentes: «le plan n’est pas à la hauteur des enjeux car les moyens ne sont pas suffisants» rétorquait François Soulage, président du Collectif Alerte. Rejoint par Florent Gueguen, délégué général de la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale: «nous sommes exaspérés d’avoir encore cette épée de Damoclès que constituent les expulsions. On est au bord d’un nouveau mouvement social s’il n’y a pas un signe fort. »
40 000 personnes ont été victimes d’expulsion en 2014, alors que les services d’hébergement d’urgence sont engorgés. Le 12 février, les travailleurs sociaux des 115 de Seine-Saint-Denis s’étaient mis en grève, protestant contre la saturation des centres d’appels. En décembre, leurs collègues de l’Isère et de Haute-Garonne les avaient précédés.
La nouvelle «prime d’activité» serait mise en place au 1er janvier 2016. Elle se substituerait au RSA (revenu de solidarité active) et à la PPE (prime pour l’emploi).
4 à 5 millions d’actifs seraient éligibles à cette prime. Or, actuellement, 6,3 millions de personnes bénéficient de la PPE, du RSA activité, voire des deux à la fois. 1,3 à 2,3 millions de personnes qui touchaient la PPE seront donc perdantes.
Le Premier ministre n’a pas obtenu l’assentiment escompté des associations présentes: «le plan n’est pas à la hauteur des enjeux car les moyens ne sont pas suffisants» rétorquait François Soulage, président du Collectif Alerte. Rejoint par Florent Gueguen, délégué général de la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale: «nous sommes exaspérés d’avoir encore cette épée de Damoclès que constituent les expulsions. On est au bord d’un nouveau mouvement social s’il n’y a pas un signe fort. »
40 000 personnes ont été victimes d’expulsion en 2014, alors que les services d’hébergement d’urgence sont engorgés. Le 12 février, les travailleurs sociaux des 115 de Seine-Saint-Denis s’étaient mis en grève, protestant contre la saturation des centres d’appels. En décembre, leurs collègues de l’Isère et de Haute-Garonne les avaient précédés.
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