élections départementales
Jean-Pierre Barbier, prétendant à la présidence du Conseil Départemental de l'Isère
Jean-Pierre Barbier et Claire Debost ont remporté le canton de la Bièvre avec 63,06% des voix. Surfant sur la vague bleue dans tout le Nord-Ouest de l'Isère, le député UMP se voit déjà Président du Conseil. Sans opposition puisque le Meylanais Jean-Claude Peyrin laisse la place.
- Par Jean-Christophe Pain
- Publié le 30/03/2015 | 12:18, mis à jour le 30/03/2015 | 13:00
Après 14 années de présidence socialiste en Isère, l'UMP Jean-Pierre Barbier a toutes les chances d'incarner le retour de la droite au pouvoir. Mais qui est-il?
Comme il l'écrit si bien lui-même: "je suis issu d'une famille modeste, de la classe moyenne, comme on dit aujourd’hui, celle qui est trop riche pour avoir le droit au moindre abattement ou à la moindre aide sociale, mais trop pauvre pour payer l'ISF ou avoir besoin de défiscaliser."
Ses grands-parents étaient agriculteurs. Son père ouvrier à Saint-Gobain puis responsable de service dans l'entreprise Rhône-Poulenc. "Ma mère elle, était mère au foyer, toute dévouée à l'éducation de mon frère et moi. Les valeurs du travail, du courage, de l’effort et de la famille ont forgé mon éducation." Une éducation très "comme-il-faut" en effet. Le collège Saint-François à La Côte-Saint-André, puis la pension au lycée des Lazaristes à Lyon. Ensuite une prépa à Champollion et la fac de pharma.
Jean-Pierre Barbier semble fier d'avoir multiplié les expériences professionnelles alors qu'il était étudiant. Pendant les vacances et les week-ends, il travaillait comme ouvrier chez Rhône-Poulenc, dans l'usine où son père gagnait sa vie. Ce dernier fut maire de Semons entre 1983 à 2001. Et oui, Jean-Pierre Barbier, élu député-maire-conseiller général, est aussi fils et père d'élu. L'aîné de ses trois enfants, Vincent, 25 ans, est conseiller municipal d'opposition à Grenoble. Le jeune homme a été battu aux Départementales dans le canton de Grenoble-1 dès le 1er tour. Tout en travaillant à l'aéroport de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, "Barbier fils" prépare le concours d'avocat.
Pharmacien, Jean-Pierre Barbier a exercé de 1988 à 1993 à Lyon, avant de revenir dans sa Bièvre natale en ouvrant sa propre officine à La Côte-Saint-André. Il gère aujourd'hui 12 salariés. "Pour moi, la politique n'est pas et ne doit pas devenir un métier", aime à répéter le futur président de l'Isère. Il envisage donc d'abandonner son mandat de maire de Penol et la présidence de la communauté de Bièvre s'il est élu à la tête du nouveau Conseil départemental. Personne en tout cas ne se dressera contre lui à droite, le patron de l'UMP dans le département, Jean-Claude Peyrin, a fait savoir qu'il n'est plus intéressé.
Interview de Jean-Pierre Barbier
Jean-Pierre Barbier sera, sauf événement extraordinaire, élu ce jeudi par une marge majorité de conseillers départementaux. La droite a remporté 17 cantons sur 29 en Isère.
En vrac, le député UMP de l'Isère se dit plutôt favorable à la réalisation de l'autoroute A51, à la sanctuarisation du potentiel nucléaire français, à la réalisation du Center Parcs de Roybon, à la déchéance de nationalité pour les djihadistes. Mais il est contre l'obligation faite aux petites entreprises de mesurer l'exposition de leurs salariés aux facteurs de pénibilité fixés par la loi.
Comme il l'écrit si bien lui-même: "je suis issu d'une famille modeste, de la classe moyenne, comme on dit aujourd’hui, celle qui est trop riche pour avoir le droit au moindre abattement ou à la moindre aide sociale, mais trop pauvre pour payer l'ISF ou avoir besoin de défiscaliser."
Ascenseur social et politique
Ses grands-parents étaient agriculteurs. Son père ouvrier à Saint-Gobain puis responsable de service dans l'entreprise Rhône-Poulenc. "Ma mère elle, était mère au foyer, toute dévouée à l'éducation de mon frère et moi. Les valeurs du travail, du courage, de l’effort et de la famille ont forgé mon éducation." Une éducation très "comme-il-faut" en effet. Le collège Saint-François à La Côte-Saint-André, puis la pension au lycée des Lazaristes à Lyon. Ensuite une prépa à Champollion et la fac de pharma.Jean-Pierre Barbier semble fier d'avoir multiplié les expériences professionnelles alors qu'il était étudiant. Pendant les vacances et les week-ends, il travaillait comme ouvrier chez Rhône-Poulenc, dans l'usine où son père gagnait sa vie. Ce dernier fut maire de Semons entre 1983 à 2001. Et oui, Jean-Pierre Barbier, élu député-maire-conseiller général, est aussi fils et père d'élu. L'aîné de ses trois enfants, Vincent, 25 ans, est conseiller municipal d'opposition à Grenoble. Le jeune homme a été battu aux Départementales dans le canton de Grenoble-1 dès le 1er tour. Tout en travaillant à l'aéroport de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, "Barbier fils" prépare le concours d'avocat.
Un pharmacien qui soigne sa vie politique
Pharmacien, Jean-Pierre Barbier a exercé de 1988 à 1993 à Lyon, avant de revenir dans sa Bièvre natale en ouvrant sa propre officine à La Côte-Saint-André. Il gère aujourd'hui 12 salariés. "Pour moi, la politique n'est pas et ne doit pas devenir un métier", aime à répéter le futur président de l'Isère. Il envisage donc d'abandonner son mandat de maire de Penol et la présidence de la communauté de Bièvre s'il est élu à la tête du nouveau Conseil départemental. Personne en tout cas ne se dressera contre lui à droite, le patron de l'UMP dans le département, Jean-Claude Peyrin, a fait savoir qu'il n'est plus intéressé.Interview de Jean-Pierre Barbier
interview de Jean-Pierre Barbier, UMP, Bièvre
Jean-Pierre Barbier sera, sauf événement extraordinaire, élu ce jeudi par une marge majorité de conseillers départementaux. La droite a remporté 17 cantons sur 29 en Isère.
En vrac, le député UMP de l'Isère se dit plutôt favorable à la réalisation de l'autoroute A51, à la sanctuarisation du potentiel nucléaire français, à la réalisation du Center Parcs de Roybon, à la déchéance de nationalité pour les djihadistes. Mais il est contre l'obligation faite aux petites entreprises de mesurer l'exposition de leurs salariés aux facteurs de pénibilité fixés par la loi.
Jean-Pierre Barbier est pour...
la réalisation de l'autoroute A 51
la sanctuarisation du potentiel nucléaire français
l'évacuation des zadistes du Center Parcs à Roybon
la déchéance de nationalité pour les djihadistes
la sanctuarisation du potentiel nucléaire français
l'évacuation des zadistes du Center Parcs à Roybon
la déchéance de nationalité pour les djihadistes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire