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SOCIÉTÉ
Des SDF meurent toute l'année dans la rue
Photo d'illustration. Archives Le DL
C’est un fait : les rigueurs de l’hiver accroissent le risque de mourir dans la rue pour les sans-abri fragilisés par des conditions de vie difficiles, aggravées par des dépendances comme l’alcoolisme : l’hypothermie, ou chute de la température du corps en dessous de 35 °C, est d’autant plus dangereuse qu’elle touche ces sujets fragiles. Les SDF souffrent souvent de multiples maux : carences alimentaires, maladies mal ou pas soignées voire même pas diagnostiquées, de l’ulcère de jambe aux troubles anxiodépressifs, en passant par la tuberculose ou des problèmes cardiovasculaires. Le vent et l’humidité augmentent le refroidissement.
Mais contrairement aux idées reçues, ce n’est pas l’hiver que l’on meurt le plus, dans la rue. En effet, les dispositifs mis en place durant la saison hivernale (maraudes, hébergement d’urgence…) permettent de limiter la casse, alors que l’été la surveillance se relâche. Et même les cas d’hypothermie peuvent survenir pendant l’été ! « On a des décès tout au long de l’année », insiste Christophe Louis, président de l’association Les Morts de la rue.
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