Valls a tenté de rassurer les maires

Par de Royer, Solenn | LeFigaro.fr 
                                           
LeFigaro.fr/de Royer, Solenn - Manuel Valls, jeudi, à la tribune du congrès des maires de France, à Paris. / PHILIPPE WOJAZER/REUTERS
Le premier ministre n'a pas lâché sur la baisse des dotations pour les collectivités mais a annoncé des aides.

Un exercice de haute voltige. Le premier ministre, Manuel Valls, avait fort à faire pour rassurer les maires de France, réunis jeudi pour leur 97e congrès, le premier depuis les municipales de mars. Un congrès qui s'est tenu dans une ambiance de crispation inédite entre l'État et les collectivités locales, après les annonces de réduction des dotations allouées à ces dernières (moins 11 milliards d'euros d'ici à 2017). Une baisse jugée «sans précédent» par le nouveau président de l'AMF et maire (UMP) de Troyes, François Baroin.

Manuel Valls, qui savait ce qu'il risquait, a tenté de se montrer conciliant: «J'entends les inquiétudes croissantes, le désespoir même chez vos administrés, qui se tournent vers vous, vous interpellent, car ils comptent sur vous, a-t-il brossé dans le sens du poil. Je sais que souvent vous êtes les premiers à entendre cette souffrance. (…) Par ce lien de proximité, votre rôle est irremplaçable pour la cohésion de la société.»

Du lest sur les rythmes scolaires

Sur le fond, le premier ministre a rappelé «l'impératif du sérieux budgétaire» et confirmé les économies à faire par les collectivités: «Tous les acteurs publics sont concernés, a-t-il insisté. Je sais l'effort qui est demandé aux communes. Personne, et surtout pas moi, ne songe à le sous-estimer.» Mais pour faire avaler la pilule, amère, le chef du gouvernement a lâché du lest sur les rythmes scolaires, en annonçant aux maires que l'aide de l'État accompagnant les communes pour la mise en œuvre de cette réforme serait pérennisée au-delà de l'année 2015-2016. Valls répondait là à une revendication phare de l'AMF.

Le chef du gouvernement a également annoncé deux mesures en faveur des communes et de l'investissement (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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