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dimanche 30 novembre 2014

Juppé ne demande rien sauf la primaire

Juppé ne demande rien sauf la primaire





Samedi soir, Alain Juppé a été l'une des premières personnalités de l'UMP à réagir à l'élection de Nicolas Sarkozy. Et au-delà des traditionnelles «félicitations très amicales» qu'il a adressées au nouveau président de l'UMP, l'ancien premier ministre a très précisément exprimé ce qu'il attendait de la nouvelle équipe qui allait se mettre en place et, surtout, de son patron.
«J'attends qu'il apaise d'abord parce qu'il y a eu des tensions incontestables, a-t-il expliqué. Et il faut rassembler. C'est à lui de prendre maintenant des initiatives.» Le maire de Bordeaux, candidat déclaré à la primaire de 2016, s'est même dit «prêt à l'aider, bien sûr», mais à condition que Nicolas Sarkozy suive la ligne qu'il prône: «celle d'un large rassemblement de la droite et du centre». Une semaine plus tôt, au meeting de Nicolas Sarkozy à Bordeaux, c'est pourtant cette ligne que les militants ont copieusement sifflée.
En tout état de cause, Juppé place Sarkozy sous surveillance. Avant l'élection, il avait expliqué qu'il serait «vigilant» sur la nouvelle direction que prendrait l'UMP. Samedi, il a confirmé, en riant, qu'il n'allait «pas s'endormir». Et si le message n'était pas assez clair, il a encore appelé au «renouveau» de sa famille politique. Le renouveau? C'était le slogan de Bruno Le Maire.

Primaire pour la présidentielle

Entre le nouveau président de l'UMP et les membres de la direction provisoire de l'UMP, dont Alain Juppé faisait partie au côté de Jean-Pierre Raffarin et François Fillon, rien ne semble pourtant simple. Les trois anciens premiers ministres (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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