VIDÉOS. Nicolas Sarkozy va créer, pour l'aider, un "comité des anciens premiers ministres" UMP
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UMP - Après son élection à la tête de l'UMP dimanche avec un score de 64,5%, il ne s'était pour l'instant exprimé que sur Facebook, dans un message où il annonçait que "le temps (était) désormais venu de passer à l’action".
Dimanche soir, sur le plateau du 20-Heures de TF1, Nicolas Sarkozy a pris pour la première fois la parole en public depuis qu'il est redevenu président du parti de l'opposition.
Pendant une dizaine de minutes, il est revenu sur son élection à la présidence de l'UMP et a notamment annoncé la création d'un "comité des anciens premiers ministres" de droite.
"Je créerai un comité des anciens premiers ministres de notre famille politique qui m'aideront, de leurs conseils, de leur expérience, dans la conduite de cette famille politique", a annoncé Nicolas Sarkozy.
Il a indiqué que Dominique de Villepin avait déjà accepté d'en faire partie. S'il n'a pour l'instant pas cité d'autres noms, l'ancien président pourrait potentiellement s'entourer de François Fillon, Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé, Édouard Balladur et Jacques Chirac, les anciens premiers ministres de droite encore en vie.
"L'union n'est pas la soumission? François Fillon a raison quand il dit ça, je pourrais signer, a ajouté Nicolas Sarkozy. (...) Je n'ai pas l'intention de conduire cette formation politique seul".
Il "souhaite" un changement de nom du parti
"Je réunirai une équipe qui représentera toutes les sensibilités de notre mouvement parce que le temps d'aujourd'hui est au collectif", a aussi dit Nicolas Sarkozy. "Je ne veux pas que mon pays soit conduit à une situation désespérante où l’alternance, ce serait de l'humiliation d'aujourd'hui avec M. Hollande ou l'humiliation de demain avec Mme Le Pen"', a insisté le nouveau chef de file de l'UMP.
Nicolas Sarkozy a d'ailleurs envoyé une pique à la présidente du FN, réélue ce week-end à la tête de son parti: "Certes, je n'ai pas fait 100% comme Madame Le Pen. Un candidat pas d'opposants, c'est plus facile de gagner les élections".
Il est aussi revenu sur l'élection à la présidence de l'UMP, une campagne qu'il a jugée "digne". "Il n'y a pas eu de polémiques, pas de bagarres, les gens ont choisi, c'est ça la modernité", s'est-il félicité.
Par ailleurs, l'ancien président de la République souhaite donner la parole aux militants de l'UMP, au sein d'un parti dont il "souhaite" changer le nom. "Je veux un parti moderne où les adhérents pourront donner leur opinion", a-t-il déclaré. "Mais surtout ce qu'il faut, c'est que nous apportions aux Français inquiets de nouvelles idées", citant l'immigration, "hors de tout contrôle", ou l'éducation.
Contrairement à lui, ses concurrents Bruno Le Maire et Hervé Mariton ne souhaitent pas changer le nom de leur parti, jugeant pour l'un ne pas vouloir "de grand chambardement qui mettra le parti par terre", l'autre estimant que vouloir changer de nom est "un aveu de faiblesse".
Enfin, Nicolas Sarkozy a évoqué une primaire à l'UMP en vue de l'élection présidentielle de 2017, jouant la case de l'ouverture au centre. "Tous ceux qui partagent nos convictions pourront y participer, y compris nos amis du centre, annonce-t-il. Je fais juste une différence" entre l'UDI et le MoDem, ce dernier parti ayant "fait l'élection de Hollande".
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