Révélations sur le train de vie de Nicolas Sarkozy
Par Capital.fr | Capital – ven. 28 nov. 2014
Ce devait être un nouveau départ. Celui d’un président «repenti», d’un homme «changé.» Mais trois mois après son retour, Nicolas Sarkozy peine à convaincre. Pas de grande nouveauté sur le fond, pas d’évolution sur la forme. Et un come-back plombé par neuf procédures judiciaires. Bref, 75% des Français n’y croient pas. Et si le problème du nouveau président de l’UMP, réélu le 29 novembre avec 64,5% des voix,’était l’argent ?
L’argent qui est au cœur de toutes les enquêtes qui le concernent de près ou de loin : les affaires Bygmalion, Karachi, celle des très onéreux sondages de l’Elysée, l’arbitrage Tapie, les rétrocommissions sur une vente d’hélicoptères au Kazakhstan… L’argent de ses conférences à l’étranger, de ses riches amis.
Ses revenus de cadre dirigeant. «J’ai fait de la politique pendant trente ans et je n’ai jamais touché un centime !», a-t-il récemment asséné à un visiteur médusé. Mais ce n’était pas si mal. A l’Elysée, il s’était octroyé un salaire de 19.331 euros net, soit 173% de plus que Jacques Chirac. Quant à son patrimoine, il avait déclaré au début de son mandat 2,5 millions d’euros en assurance vie. Redevenu un citoyen ordinaire, il touche une confortable retraite d’environ 15.000 euros par mois (il cumule sa pension de député, de conseiller général et de président). Ainsi que les dividendes (4.800 euros mensuels en 2013) versés par son cabinet d’avocats, Arnaud Claude et Associés, dont il détient toujours 34% des parts.
Ses conférences jackpots. Mais c’est surtout grâce à ses fameuses conférences payées à l’étranger que Nicolas Sarkozy a «fait du fric», comme il en rêvait. Un de ses hôtes en Amérique latine raconte : «Dans le secteur, c’est le Français le plus cher, juste devant DSK : il demande entre 100.000 et 130.000 euros pour un discours de 45 minutes, auxquels il faut ajouter des billets en première pour lui et son officier de sécurité.» Sa cote serait supérieure s’il maîtrisait l’anglais. ...
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