Le rectorat de Paris fait machine arrière devant la mobilisation unie des parents et des enseignants
(Un tract du POI Paris) Éducation prioritaire : après la grève du 20 novembre des enseignants à l’appel de la FNEC-FP FO, de la CGT Educ’Action et de SUD Education, le rectorat contraint de faire machine arrière devant la mobilisation unie des parents et des enseignants.
Il est possible d’obtenir le maintien des moyens partout !
Le Rectorat, sur ordre du ministère, et en application du Pacte de responsabilité, avait décidé d’une modification de la carte des établissements scolaires relevant de l’éducation prioritaire.
Quoi qu’on pense du principe de l’éducation prioritaire, la sortie du dispositif signifie notamment pour les écoles : moins de maîtres pour les élèves et la suppression d’une prime pour les instituteurs. Voilà la réalité des mensonges du gouvernement sur les 60 000 postes dont bénéficierait l’Education nationale ! Alors que de nouvelles coupes sont opérées pour financer les interventions militaires de la France.
La levée de boucliers des enseignants et des parents a été immédiate dès qu’ont été connues les propositions de baisse des moyens.
Comme une traînée de poudre, d’abord dans le quartier de la Place des Fêtes (19e) puis ensuite dans de nombreux autres arrondissements (10e, 13e…) les enseignants avec leurs syndicats et les parents sont allés dire au rectorat : « Nous sommes déjà au bord de la rupture, alors si vous nous retirez des moyens, l’école va imploser, c’est juste impossible ! »
Et le 20 novembre, près de 1 000 parents et enseignants, à l’appel de la FNEC-FP FO, de la CGT Educ’Action et de SUD Education étaient rassemblés devant le Rectorat de Paris pour exiger « pas un établissement, pas une école ne doit pas perdre les moyens auxquels il a droit ».
D’autres responsables syndicaux n’avaient pas jugé opportun d’appeler à la grève, préférant discuter avec l’administration sur de meilleurs critères de sortie de l’éducation prioritaire.
40 écoles échappent au couperet du gouvernement
Mais devant l’ampleur de la mobilisation, pour la troisième fois ce jour-là, le rectorat a été contraint de reculer et de revoir sa copie.
Au total par rapport aux propositions initiales, 24 écoles qui devaient sortir du dispositif y restent et 16, non prévues, y rentrent. Soit au total 40 écoles qui échappent au couperet du gouvernement.
C’est là un recul dû à la mobilisation massive des enseignants avec leurs syndicats et des parents.
C’est un puissant encouragement pour toutes les écoles et collèges pour qui aucune réponse satisfai- sante n’a encore été apportée, et des dizaines d’écoles et de collèges sont dans ce cas.
Le 20 novembre, les responsables du principal syndicat d’instituteurs, le SNUIPP- FSU étaient finale- ment présents devant le rectorat.
Avec l’unité, il est possible d’élargir le recul obtenu le 20 novembre

Annonçant sa décision d’être présent le 15 novembre à la manifestation organisée par le collectif « Alternative à l’austérité » (AAA), le POI avait indiqué dans un communiqué : « Pour le POI, “rassembler et construire une alternative à la politique actuelle” ne peut être la condition préalable à “la mobilisation des salariés (et) pour l’intervention citoyenne”. C’est même l’inverse : c’est le rassemblement de la classe ouvrière avec ses organisations exigeant le retrait du Pacte de responsabilité, et entraînant toutes les couches de la population victimes de cette politique, qui peut ouvrir une “alter- native à la politique actuelle”. »
Participez aux assemblées débats organisées par le POI
Les intertitres ci-dessus sont de la rédaction du web. Ce tract est associé, à son verso, à un tract sur le budget d’austérité mis à l’ordre du jour du Conseil de Paris des 15 et 16 décembre. Lire ici…
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