à lire sur le Monde.fr , jeudi 27 novembre 2014

                             

JEUDI 27 NOVEMBRE 2014

			La Commission Juncker sous la pression des europhobes Après les révélations de « LuxLeaks », les populistes Le Pen et Farage s'allient contre l'ancien dirigeant du Luxembourg. Une motion de défiance est soumise au vote des eurodéputés jeudi.
			Les précaires restent aux premières loges du chômage Depuis 2010, la baisse des CDD et des missions d’intérim explique l’essentiel de la hausse du chômage.
			La conférence environnementale, grand-messe écologique qui peine à convaincre Associations, ministres et élus se retrouvent à partir de jeudi pour tracer la feuille de route du gouvernement pour l’année à venir.
			Le milliardaire russe Sergueï Pougatchev recherché par Interpol Accusé de détournement de fonds et d'escroquerie à grande échelle, le propriétaire de l'épicerie fine française Hédiard a été placé sur la liste rouge.
			Début du procès de l'affaire Zeitouni, qui avait brouillé les relations franco-israéliennes Les deux Franco-Israéliens impliqués dans la mort de la jeune femme fauchée par une voiture en 2011 en Israël comparaissent, jeudi, en France.
			Les images de la mort de Tamir Rice, 12 ans, tué par la police de Cleveland Un enregistrement d'une caméra de surveillance a été diffusé par la police, à la demande de la famille de la victime.

	En images Argent, kitsch, controverse : Jeff Koons en trois mots Pour la première fois en Europe, le Centre Pompidou accueille une rétrospective de ses travaux. L'occasion de braquer une nouvelle fois les projecteurs sur un artiste, pourtant loin d'être des moins médiatisés. A Hongkong, regain de tension entre la police et les manifestants prodemocratie Ferguson : le policier Darren Wilson s'exprime pour la première fois publiquement Au Caire, effondrement meurtrier d'un immeuble « Calvary » : l'intense semaine d'un prêtre menacé de mort

	Et aussi
			Au Pakistan, 4 vaccinateurs contre la polio abattus en une journée Ces travailleurs sont généralement dans le viseur des talibans et des imams, qui estiment que leur vaccin contient du porc ou vise à anéantir la population musulmane.
			Le dernier siècle de l’ours polaire Selon une étude canadienne, la fonte des glaces pourrait faire disparaître l'espèce d'ici à 2100, notamment, car elle met en péril la capacité de l'ursidé à chasser.
			Après le non-lieu de Ferguson, l'indignation traverse l'Atlantique Des milliers de personnes ont manifesté devant l'ambassade des Etats-Unis à Londres en présence de familles de victimes de la police.
| LE JOURNAL DATÉ DU 27 NOVEMBRE Arts : les Haïtiens charment, même sans vaudou Au Grand Palais, une exposition détruit les clichés sur le caractère « naïf » ou « magique » des artistes de l'île.  Lire le journal
			Des espions anglais et américains ont-ils créé le virus Regin ? Les gouvernements américain et britannique pourraient être les auteurs de ce virus ultrasophistiqué découvert récemment.
			En Australie, un célèbre joueur de cricket meurt après avoir été frappé par une balle Philip Hughes avait été touché par un lancer lors d'un match de cricket. Il est mort deux jours plus tard des suites de ses blessures.
			Comment le créateur de « Tetris » réécrit l’histoire du jeu à son profit Dans plusieurs portraits parus récemment, le cofondateur de The Tetris Company, Alexeï Pajitnov, véhicule une histoire en partie faussée de la genèse de son jeu.

Raids meurtriers contre l'Etat islamique en Syrie Des bombardements du régime syrien ont tué près de 100 personnes à Rakka, fief du groupe Etat islamique (EI). Les Etats-Unis, par la voix de la porte-parole du département d'Etat, Jen Psaki, se sont déclarés "horrifiés par les informations" sur les raids syriens qui ont "tué des dizaines de civils et ravagé des habitations". Rakka est le seul chef-lieu de province que contrôle l'EI depuis son apparition en 2013 en Syrie. Après avoir participé avec les rebelles à la prise de Rakka, l'EI avait éradiqué impitoyablement ses alliés pour en faire sa place forte. Le régime de Bachar Al-Assad, qui a tiré avantage de la guerre entre l'EI et les autres insurgés depuis début 2014, a commencé il y a quelques mois à frapper le mouvement djihadiste dans le Nord et l'Est. Les raids à Rakka ont été menés avant une réunion mercredi à huis clos entre le président russe, Vladimir Poutine, et une délégation syrienne conduite par le chef de la diplomatie, Walid Mouallem. Moscou, principal allié du régime, cherche à relancer un processus de paix au point mort depuis l'échec des négociations de Genève en janvier et février entre régime et opposants en exil, sous l'égide de l'ONU, des Occidentaux et de la Russie. En Irak, des combats ont eu lieu entre les forces armées soutenues par des membres de tribus et les djihadistes de l'EI dans le centre de Ramadi, chef-lieu de la province occidentale d'Al-Anbar, frontalière de la Syrie. Aux premiers rangs de la lutte antidjihadiste, la France a annoncé qu'elle allait déployer jeudi six Mirage en Jordanie, qui seraient utilisés dans ses raids contre l'EI en Irak.

Un trésor "nazi" partagé entre Suisse et Allemagne

Le Musée des beaux-arts de Berne a choisi finalement d'accepter le cadeau douteux offert par Cornelius Gurlitt. Décédé en mai 2013 à l'âge de 81 ans, ce fils d'un marchand d'art chargé par les nazis de confisquer les œuvres d'art "dégénérées" a légué tout son héritage au musée de Berne... Soit "la collection d'art la plus inattendue, la plus sulfureuse et la plus controversée de l'histoire récente" juge Le Temps. D'abord réticent, le musée a finalement accepté ce"trésor nazi", détaille Swissinfo, qui comporte 1 500 œuvres – dont certaines volées à des juifs par les nazis – et s'élève à près d'un milliard d'euros. Parmi les différents tableaux, dessins et sculptures retrouvés, on dénombre des œuvres de Courbet, Picasso, Chagall, Matisse et Toulouse-Lautrec précise Il Messagero. Les négociations ont duré des mois avant que l'Allemagne et la Suisse ne se mettent d'accord sur l'héritage de Cornelius Gurlitt, précise Der Spiegel, qui titre : "La collection va à la Suisse, les œuvres d'art spoliées restent en Allemagne". Au total, environ 500 œuvres dont l'origine est litigieuse seront conservées dans un premier temps en Allemagne en attendant que la lumière soit faite sur leur provenance. Recensées sous l'appelation de "butin de Munich", ces pièces à l'origine douteuse peuvent être consultées sur le site German Lost Art, et "les éventuels réclamants doivent se manifester", conclut Le Temps. C'est le magazine allemand Focus qui avait dévoilé au grand jour toutes les œuvres rassemblées par Cornelius Gurlitt, il y a un an, en novembre 2013.