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Manifeste des jeunes de la Libre Pensée
samedi 2 août 2014
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« La rencontre des jeunes de la Libre Pensée s’adresse aux jeunes de toutes catégories, de toutes conditions, de toutes origines. »
« L’Homme est la mesure de toute chose »
(Protagoras)
Un ventre affamé ne peut être libre. Le droit à un vrai travail, à un vrai salaire, et en relation avec leurs qualifications et diplômes, est donc la condition première de la liberté. La liberté, c’est le moyen d’être ce que l’on veut être. Être libre, c’est être soi. On aspire à la liberté pour construire un monde meilleur et se construire dans ce mouvement. La liberté de conscience est la première des libertés. La loi de 1905 de Séparation des Eglises et de l’Etat, la garantie pour chaque citoyenne et citoyen en instaurant la laïcité, concept universaliste pour le combat de l’émancipation humaine est la conception la plus élevée de la liberté.
Emancipation totale sur tous les plans :
- Pouvoir chercher en toute liberté à se construire intellectuellement, comme on le souhaite, pour ce que l’on souhaite. Jean Rostand, Président d’honneur de la Libre Pensée, disait : « Former les esprits sans les conformer, les enrichir sans les endoctriner, les armer sans les enrôler, leur communiquer une force dont ils puissent faire leur force ».
- Choisir ses actions et ses combats et ne se les faire imposer par personne.
- Aimer qui on veut, comme on veut et quand on veut, entre individu consentants. Ne pas subir les interdits et les dogmes de la bien-pensance et la pensée unique.
- Refuser les guerres et le militarisme en sachant que les massacres et la barbarie ne règlent rien et débouchent toujours sur d’autres guerres et d’autres barbaries.
- Refuser que les religions qui passent dirigent l’Humanité qui dure. Réfuter tous les dogmes quels qu’ils soient. Agir pour qu’aucun cléricalisme n’interdise aux êtres humains de se comporter comme ils le souhaitent. L’avènement des monothéismes a figé l’Humanité dans des dogmes qui ont mis sous le boisseau et dans les fers la liberté de conscience et bien souvent la liberté tout court. Sans liberté de pensée, sans liberté de conscience, comment l’Humanité peut-elle être maîtresse d’elle-même ?
- Refuser l’exploitation capitaliste qui assujettit les individus à la recherche du profit pour une minorité.
- Refuser que le génie humain sous toutes ses formes (culture, sciences, savoirs, arts, etc…) puisse être remis en cause par des impératifs d’ordre économique et financier. Aucune limite ne doit être assignée à la recherche du progrès humain.
Nous combattrons de toutes nos forces pour :
Le plein respect de la liberté de conscience et du libre examen. Le respect de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat instituant la laïcité, c’est-à-dire l’égalité entre tous les citoyens.
Le droit à l’Instruction pour tous dans la tradition de l’Ecole républicaine laïque, le maintien des diplômes nationaux qualifiants avec leur reconnaissance dans les Conventions collectives et les Statuts de la Fonction publique.
Le droit imprescriptible à un vrai travail, un vrai salaire.
La liberté d’aimer et de vivre sa sexualité.
Garantir une recherche scientifique libre et indépendante, notamment des intérêts financiers ou militaires.
Défendre le droit aux soins pour tous à une médecine de qualité.
La garantie de l’accès à l’IVG et le droit de mourir dans la dignité.
Liberté pour la culture et pour les arts, aucune censure de quelque nature.
L’antimilitarisme, qui refuse la guerre, les massacres et les violences au profit d’intérêts particuliers.
Pour la pleine Egalité femmes-hommes dans tous les domaines, maintien et rétablissement des conquêtes sociales permettant de tendre vers cette égalité.
Le système actuel a une seule logique : l’assèchement. Toujours moins d’acquis, de moyens, de culture, de savoirs, en un mot : de libertés. Ce monde hostile à toute aspiration digne sent toujours la poudre, le cléricalisme, et l’exploitation, en deux mots : un monde barbare. Ce monde nous le refusons, nous le combattons ! Nous voulons un avenir fertile !
Nous voulons, comme le réclamait la Commune de Paris, un monde sans intérêts financiers, exploitation économique, militarisme et cléricalisme. Nous voulons un monde où chacun sera libre de penser ce qu’il veut, de vivre comme il veut, d’aimer comme il veut ; un monde sans dogme.
Ce monde, il nous appartient, il vous appartient de le construire ensemble. Voilà les principes et les combats de la Libre Pensée, ne sont-ils pas les vôtres ? Venez en débattre avec la Libre Pensée.
Ni Dieu, ni maître ! A bas la calotte et vive la Sociale !« Soyons rebelles ! »(Marc Blondel, Président de la Libre Pensée 2007-2014)
Nancy, au Congrès National de la Libre Pensée, les 8 et 9 juillet 2014.
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