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vendredi 1 août 2014

L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , vendredi 1 er août 2014


L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , vendredi 1 er août 2014

                                                             Sources Le MONDE 

Free chute en Bourse après son offre sur T-Mobile US  
L'action d'Iliad (ILD 187,2, – 9,13 %), la maison mère de Free, cédait 10 % vendredi, au lendemain de son offre de 11,2 milliards d'euros pour racheter T-Mobile US, le quatrième opérateur américain, actuellement détenu à 67 % par l'allemand Deutsche Telekom. Il faut dire que le groupe français de Xavier Niel (actionnaire à titre personnel du Monde) est beaucoup plus petit que sa cible, T-Mobile US valant 25 milliards de dollars, contre 16 milliards pour Iliad. Ce dernier a réalisé un bénéfice net de 265,4 millions d'eurosen 2013 et a vu ses ventes atteindre 3,7 milliards, pour un total de 13,7 millions d'abonnés (fixe et mobile). L'offre d'Iliad valoriserait T-Mobile US à27 milliards de dollars, à 33 dollars par action, un niveau que l'action T-mobile US a quasiment atteint, hier à Wall Street (+ 6,5 %, soit un prix de 32,95 dollars). "L'offre en numéraire serait financée par une combinaison de dette et de fonds propres", affirme le groupe. Iliad s'est assuré du soutien de banques internationales de premier plan pour la dette d'acquisition. "Le financement en fonds propres serait de 2 milliards d'euros environ et Xavier Niel participerait à l'augmentation de capital", ajoute-t-il.L'endettement s'élèverait à 9 milliards d'euros. Rien ne garantit que l'offre d'Iliad sera acceptée par le conseil d'administration de T-Mobile US, rappelle toutefois le groupe français alors que les médias américains ont fait état d'un accord de principe avec Sprint et sa maison mère japonaise Softbank, les montants évoqués pour son rachat allant jusqu'à 50 milliards de dollars en incluant la reprise de dette.

En tentant d'acquérir le géant T-Mobile US, l'objectif d'Iliad est évidemment de s'installer sur le marché mobile américain qui est, souligne le groupe français, "à la fois vaste et particulièrement attractif". Selon lui, cette transaction "ne devrait pas poser de difficultés au regard des règles relatives au droit de la concurrence compte tenu du fait qu'Iliad n'est pas présent aux Etats-Unis".  Le gouvernement français a cependant déjà félicité Free pour cette initiative par le biais d'un tweet publié jeudi soir par la secrétaire d'Etat chargée du commerce extérieur, Fleur Pellerin.
Défaut de paiement : l'Argentine crie à l'injustice 
L'Argentine, confrontée à une crise de la dette, crie à l'injustice et met en doute l'indépendance de la justice aux Etats-Unis. Pour la présidente de centre gauche Cristina Kirchner, son pays n'est pas en défaut de paiement. "Que ce monde mette un frein aux fonds vautours et aux banques insatiables qui veulent s'enrichir avec une Argentine à genoux", a-t-elle déclaré. De son côté, le chef du gouvernement argentin, Jorge Capitanich, a dénoncé le parti pris de l'institution judiciaire américaine et menacé de saisir des instances internationales. Les négociations entre une délégation gouvernementale argentine et deux de ses fonds créanciers ont échoué. Cependant, tout espoir n'est pas perdu de parvenir à une solution avec des banques proposant de racheter la dette (d'une valeur de 539 millions de dollars), dont l'américaine JPMorgan. Le juge américain Thomas Griesa, responsable du dossier depuis dix ans, a convoqué une nouvelle réunion, vendredi à New York. Cela n'a pas empêché l'agence de notation Fitch de déclarer l'Argentine en "défaut partiel", comme l'a fait Standard and Poor's. A la suite de quoi la Bourse de Buenos Aires a perdu 8,40 %, après avoir flambé, mardi et mercredi.
Dans un pays déjà fragilisé par la récession, une inflation à 30 % et un fort déficit budgétaire, l'inquiétude monte, même si la situation est loin d'être aussi grave que lors de la crise de 2001. Buenos Aires continue de payer ses autres créanciers, alors que le pays s'était déclaré en défaut pour 82 milliards de dollars en 2001.
Le taux du Livret A tombe à 1 % 
La rémunération du livret A, placement préféré des Français, tombe le 1er août à un nouveau plancher historique : 1 %, contre 1,25 % actuellement. Il n'a jamais atteint un niveau aussi bas depuis sa création, en 1818. Cette baisse "limitée" de 0,25 point est, selon Bercy, le produit d'une volonté de "protéger le pouvoir d'achat" des Français, tout en relançant la construction de logements sociaux. Pour le ministre des finances,Michel Sapin, ces derniers sont "au cœur de la trop faible croissance". A cet égard, la diminution du taux du Livret A va permettre à la Caisse des dépôts, qui centralise 65 % des sommes versées, d'octroyer des prêts moins onéreux aux organismes HLM afin de permettre l'édification de logements sociaux.
La nouvelle baisse du taux de rémunération de ce produit d'épargne n'en fait pas pour autant un produit moins "intéressant" qu'avant. Entre octobre 2011 et mars 2012, le taux du Livret A était de 2,25 %. Sur la même période, l'inflation était supérieure, oscillant entre 2,3 et 2,5 %. De fait, le Livret A, toujours plébiscité par les particuliers, était moins avantageux qu'aujourd'hui.



TEXTOS
Colombie : Les attaques perpétrées par les mouvements de guérilla contre les installations pétrolières colombiennes menacent la production nationale de brut – la quatrième d'Amérique latine – mais aussi les intérêts des investisseurs.
Depuis le début de l'année, quelque
39 actes de sabotage ont visé ces infrastructures, ce qui a conduit à la fermeture, pendant deux mois, du principal oléoduc du pays, alors que ce secteur représente 5 % du PIB. Le ministre des mines et de l'énergie, Amylkar Acosta, a lui-même admis que l'objectif officiel de
1 027 000 barils par jour en 2014 était désormais compromis.
Chine : La production manufacturière chinoise a encore fortement augmenté en juillet, progressant à son rythme le plus rapide depuis plus de deux ans, selon un indicateur gouvernemental publié vendredi. L'indice PMI des directeurs d'achat a atteint 51,7 le mois dernier, un plus haut depuis avril 2012 (53,3), contre 51 en juin, a indiqué le Bureau national des statistiques.
Italie : Le président du conseil, Matteo Renzi, a reconnu jeudi que le pays n'atteindrait pas ses objectifs de croissance cette année et a prévenu que, dans ces conditions, l'assainissement des comptes publics serait plus difficile. Cela n'a toutefois pas entamé son optimisme sur la capacité de son pays à "prendre la tête de la reprise" en Europe.
Axa : Le numéro deux de l'assurance en Europe a tiré profit de l'ensemble de ses activités pour dégager au premier semestre un bénéfice net en hausse de 22 % et a une nouvelle fois relevé son objectif de réduction de coûts à l'horizon 2015.
Après l'allemand Allianz, Axa vise ainsi une baisse des coûts de 1,9 milliard d'euros pour l'année prochaine, contre un objectif initial fixé à 1,5 milliard. Au premier semestre, son résultat net s'élève à
3 milliards d'euros.
Areva : Le spécialiste public du nucléaire a revu ce vendredi ses prévisions à la baisse après avoir enregistré une lourde perte au titre du premier semestre, due notamment à ses activités dans les énergies renouvelables, ce qui lui a valu la sanction des investisseurs en Bourse.
Areva prévoit désormais pour 2014 une baisse organique de ses ventes de 10 %, ainsi qu'une marge d'excédent brut d'exploitation d'environ 7% du chiffre d'affaires (contre environ 11 % précédemment).
Automobiles : Les immatriculations de voitures neuves en France ont accusé un coup d'arrêt au début de l'été, avec une baisse de 4,3 % en juillet, a annoncé vendredi le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).
En juin, elles avaient accéléré à + 3,2 % par rapport au même mois de 2013, après seulement + 0,1 % en mai. Au total, en juillet,
143 777 voitures neuves 
ont été en France
POINTS MARCHÉS
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"La reconstruction de notre pays prendra des mois et des mois (...) C'est un travail de longue haleine. Nous sommes totalement impliqués. Il faut d'autres mesures pour accompagner les politiques de l'emploi"
Interrogé hier sur BFM-TV à propos du redressement économique et industriel de la France, le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, a admis que cela nécessiterait un "travail de longue haleine", dans la mesure où le gouvernement n'a "pas les résultats" espérés. "Beaucoup de nos adversaires font comme s'il était simple de redresser la France. Nous n'avons pas les résultats que nous voulons. (...) L'outil économique que nous avons trouvé était vieillissant, incapable d'apporter de la richesse et de l'emploi. Il faut reconstruire", a déclaré M. Le Guen à propos des deux premières années du quinquennat de François Hollande. "Le gouvernement est totalement mobilisé sur ces questions. Il y aura un redressement qui mettra un certain temps. Cela demande des efforts à nos concitoyens, notamment ceux qui sont au chômage", mais "rien ne peut nous dispenser de l'effort de la reconstruction de notre industrie et de notre économie", a-t-il indiqué.

CAC 40

12:09 01/08/20144 186,73 PTS -1,4 %
PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 AXA 17,36 €  +1,02 % 
 SANOFI 79,25 €  +0,8 % 
 TOTAL 48,00 €  -0,19 % 
 BNP PARIBAS ACT.A 49,31 €  -0,38 % 
 TECHNIP 68,56 €  -0,57 % 
 RENAULT 59,95 €  -3,88 % 
 BOUYGUES 28,21 €  -4,45 % 
 ARCELORMITTAL 10,62 €  -6,6 % 
 VINCI 48,16 €  -6,69 % 
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VALEUR DU JOUR

ILIAD

12:00 01/08/2014190,75 € -7,4 %
DEVISES ET MATIÈRES PREMIÈRES
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 Euro - Dollar US 12h08  1,34 $  +0,06 % 
 Pétrole Brent 12h08  105,68 $  -0,32 % 
 Or 12h08  1 284,24 $  +0,11 % 
INDICES
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 CAC 40 12h09  4 186,73 PTS  -1,4 % 
 Dow Jones 22h48  16 563,30 PTS  -1,88 % 
BLOG
Argentina Is in Default, and Also Maybe in Denial
Argentina may be in default, but you might not know it if you lived in Buenos Aires. Speaking to the nation in a televised news conference on Thursday, Axel Kicillof, Argentina's economy minister, called it atomic nonsense, to say that the country had entered into a default.
The cabinet chief, Jorge Capitanich, said that the decision by the ratings agency Standard & Poor's to put Argentina in a so-called selective default was an absurd lie that undermined the country's attempt to restructure its debt after it defaulted on tens of billions of bonds in 2001.
This was the country's political machine in overdrive after last-ditch mediated talks to avert a default broke down in New York. Argentina has been battling a group of hedge funds — so-called holdouts — who sued the country for a full payment of $1.5 billion on bonds that Argentina defaulted on in 2001. 
Lu sur Dealbook (New York Times)
TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos  : Free à l'assaut d'un géant du mobile américain
La Tribune : Comment BNP Paribas veut tirer les leçons de son amende record
Financial Times  : La crise russe commence déjà à peser sur les entreprises occidentales
Wall Street Journal  : Une jeune entreprise de télécommunications française tente de mettre la main sur T-Mobile US
ÉTUDES
INTERNATIONAL
Stratégies pour reformer le marché du travail sud-coréen et favoriser la croissance
Source : FMI.
FRANCE (1)
Economie : simplification de la vie des entreprises
Source : Assemblée nationale.
FRANCE (2)
Les dépenses des touristes en France
Source : Insee.
ENVIRONNEMENT
Cinq questions et réponses sur les objectifs de développement durable
Source : Sciences Po.

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