Gaza: une frappe sur une école de l'ONU tue au moins 10 Palestiniens
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Gaza: 10 Palestiniens tués dans une frappe sur une école de l'ONU | AFP
INTERNATIONAL - Au moins dix personnes ont été tuées quand une frappe a atteint une école de l'ONU servant de centre d'accueil pour les réfugiés à Rafah, dans la bande de Gaza, selon des sources médicales. En outre, plus de 40 personnes ont trouvé la mort sous les bombes au 27ème jour de la guerre, pour la plupart à Rafah, selon ces sources médicales.
Cette cité étendue débordant sur l'Egypte au sud de l'enclave palestinienne est soumise à un déluge de feu depuis que trois soldats israéliens y ont été tués vendredi au cours de combats qui ont fait voler en éclats le seul cessez-le-feu accepté à la fois par Israël et le Hamas.
De précédentes frappes meurtrières sur deux écoles de l'ONU avaient suscité une vive émotion internationale. Israël a néanmoins poursuivi les hostilités qui ont fait plus de 1.850 morts depuis le début de l'opération "Bordure protectrice", déclenchée le 8 juillet.
"Boucliers humains"
Pour l'heure, la responsabilité des tirs n'a pas été imputée à l'un ou l'autre des belligérants, Israël et le Hamas. Une trentaine de Palestiniens avaient déjà été tués dans des frappes sur les écoles de l'ONU à Beit Hanoun le 24 juillet et à Jabaliya (nord) le 31 juillet.
Si l'UNRWA, une branche de l'ONU, avait ouvertement accusé Israël d'être à l'origine du drame de Jabaliya, Ban Ki-Moon avait qualifié l'attaque contre l'école à Jabaliya d'"injustifiable". "Les responsabilités doivent être déterminées et justice doit être rendue", avait-il insisté. Washington avait également condamné le bombardement et appelé Israël à faire plus d'efforts pour protéger la population de Gaza.
Israël considère cependant le Hamas comme responsable du très lourd bilan de son opération "Bordure protectrice" pour les civils, qui représentent la grande majorité des quelque 1.800 morts palestiniens.
Selon l'armée israélienne, le mouvement islamiste palestinien utilise les civils comme "boucliers humains" en tirant depuis des zones habitées ou en dissimulant armes et centres opérationnels dans des écoles, des mosquées ou des hôpitaux.
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