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mardi 26 août 2014

à lire sur le Monde.fr , mardi 26 août 2014

                             

 François Hollande le 25 août. 
Les bombes à retardement du quinquennat
 
Analyse. Politique de l'offre, Europe… Tout ce qui avait été mis sous le tapis pendant la campagne présidentielle éclate aujourd'hui à la figure de François Hollande.
 
 
 
 Le premier ministre Manuel Valls à Paris, le 26 juin. 
Quel casting pour le nouveau gouvernement ?
 
La nouvelle équipe gouvernementale devrait être annoncée mardi. François Hollande ne s'exprimera pas dans l'immédiat, a confié l'entourage du président au « Monde ».
 
 
 
 Arnaud Montebourg a définitivement pris ses distances avec la politique économique du président. 
Trois départs et un nouveau gouvernement
 
Retour sur la journée qui aura mis un terme au premier gouvernement Valls, et vu trois ministres prendre leurs distances avec la politique économique de l'exécutif.
 
 
 
 Le ministre renonce à toute fonction dans le nouveau gouvernement Valls, fier « du devoir accompli ». 
Montebourg : « Nous nous sommes séparés à l'amiable » avec Valls
 
Le ministre renonce à toute fonction dans le nouveau gouvernement Valls, fier « du devoir accompli ».
 
 
 
 « Il aurait été incohérent que je reste », a expliqué Benoît Hamon sur le plateau du « 20 Heures » de France 2, lundi 25 août. 
Benoît Hamon, bilan de 147 jours au ministère de l'éducation
 
Le ministre a annoncé lundi soir qu'il ne participerait pas au nouveau gouvernement de Manuel Valls.
 
 
 
 Politique d'austérité ou de croissance, relance par l'offre ou la demande, soutien à la réindiustrialisation ou pas sont les principaux points de divergence entre le chef de l'Etat et son ministre de l'économie. 
Economie : les points de discorde entre Montebourg et Hollande
 
Le ministre, qui a renoncé à toute fonction dans le nouveau gouvernement Valls, a définitivement pris ses distances avec la politique économique du président.
 
 
 
 
 
En images
Arnaud Montebourg, le ministre sortant de l'économie, expose lors de la conférence de presse qu'il a donné lundi, les raisons de son départ du gouvernement.
 
Montebourg fustige les politiques d'austérité
« Inefficaces » et « injustes ». Tels sont les qualificatifs qu'a employés Arnaud Montebourg, le ministre de l'économie sortant, lors de sa conférence de presse, lundi, pour dénoncer les politiques d'austérité, « cause de la prolongation et de l'aggravation inutile de la crise économique et des souffrances, elles aussi inutiles, de la population européenne ».
 
Montebourg : « Je jugeais nécessaire de reprendre ma liberté »
 
Le gouvernement Valls « portait en germe » son éclatement
 
Montebourg se défend de toute « infraction à la solidarité gouvernementale »
 
Bruno Le Maire : François Hollande « a été incapable de trancher »
 
 
 
 
 
 Et aussi 
 
 Un drone américain MQ-1 Predator. 
Les Etats-Unis vont survoler la Syrie pour surveiller les positions de l'Etat islamique
 
Les Américains vont envoyer des avions-espions et des drones afin de préparer d'éventuelles frappes aériennes contre les djihadistes dans le pays.
 
 
 
 Lemonde.fr a demandé à ses lecteurs de leur raconter comment leur relation à ce réseau avait changé au cours de la décennie et quel avenir ils envisageaient pour leur « profil » Facebook. 
Comment Facebook veut réduire la visibilité des pages trop racoleuses
 
Le réseau social poursuit sa quête pour rendre le flux d'actualité de la page d'accueil plus « intéressant et pertinent ».
 
 
 
 Cérémonie d’investiture de Petro Porochenko, samedi 7 juin, devant le Parlement ukrainien. 
En Ukraine, élections anticipées et dissolution du Parlement
 
Le président Petro Porochenko a annoncé cette décision alors qu'il doit rencontrer, mardi, le président russe, Valdimir Poutine.
 
 
  
 | LE JOURNAL DATÉ DU 26 AOÛT
 
 
Marguerite Duras et l'amour du vide
 
Les touche-à-tout (8/12). Méfiante envers le cinéma, l'écrivaine a signé des films influents.
 Lire le journal
 
  
« Breaking Bad » remporte l'Emmy Award de la meilleure série dramatique
 
La série a remporté la prestigieuse récompense américaine face à « Game of Thrones », « House of Cards », « True Detective » et « Mad Men ».
 
 
 
 A Tripoli, le 23 août. 
Les Occidentaux condamnent l'« escalade des violences » en Libye
 
Les Américains affirment que les Emirats arabes unis ont mené des raids sur des milices à Tripoli.
 
 
 
 Au salon de jeu vidéo de Los Angeles, un spectateur d'une émission diffusée sur Twitch. 
Amazon dépense un milliard pour la diffusion de parties de jeux vidéo
 
Le groupe de Jeff Bezos a annoncé l'achat de Twitch, la plus importante plateforme mondiale de diffusion de jeux vidéo en ligne.
 
 
 




La France dans l'attente d'un autre gouvernement
L'exécutif est dans la tempête : Manuel Valls dévoilera aujourd'hui sa nouvelle équipe gouvernementale, sans Arnaud Montebourg, Aurélie Filippetti ni Benoît Hamon, débarqués pour avoir contesté le cap économique fixé par le chef de l'Etat. Après M. Montebourg et Mme Filippetti, c'est Benoît Hamon qui a annoncé hier soir sur France 2 qu'il ne "participerai[t] pas" à l'équipe Valls II. A une semaine de la rentrée scolaire, M. Hamon a, comme ses anciens collègues, présenté son départ comme un choix personnel, cinq mois à peine après sa nomination. Après un week-end agité par les déclarations anti-austérité de M. Montebourg, le couperet est tombé dès hier matin : le premier ministre a présenté à François Hollande la démission de l'ensemble du gouvernement, après 147 jours à Matignon. Manuel Valls, reçu le matin par le chef de l'Etat puis en fin de journée, est désormais chargé de constituer une "équipe en cohérence avec les orientations" que François Hollande "a lui-même définies pour notre pays". Il a passé la journée à recevoir un à un à Matignon les ministres sortants. Après l'acte d'autorité posé par le tandem exécutif, la logique voudrait que la gauche du PS, et plus largement le mouvement des "frondeurs", parmi lesquels des proches de Martine Aubry, ne soient pas représentés au gouvernement. Autant dire que la majorité parlementaire du gouvernement risque de s'effriter dangereusement. Plusieurs responsables politiques de tout bord ont envisagé hier une dissolution en réponse à la crise gouvernementale, telle la présidente du FN, Marine Le Pen.
Eclaircissements dans le désastre de Fukushima ?
Annonce tonitruante au Japon, lundi 25 août : le gouvernement japonais a – enfin – annoncé qu'il allait publier, en septembre, les témoignages de témoins-clés dans la catastrophe de Fukushima, survenue le 11 mars 2011... Dont celui, crucial, de Masao Yoshida, le directeur de la centrale nucléaire, annonce le Japan Times. Emporté par un cancer le 9 juillet 2013, l'homme avait été salué comme le "patron de Fukushima, véritable héros", par The Guardian, et "fossoyeur de la catastrophe nucléaire" par CNN, lesquels ont loué unanimement sa gestion de la crise "qui aurait pu être pire sans sa détermination". Les citoyens sont avides de lire l'intégralité de ses propos alors qu'une étude récemment publiée sur l'impact des radiations révèle que 103 enfants et adolescents de la région ont développé un cancer de la thyroïde, précise la RTBF. En écho, le Journal of Oxford démontre que le taux de cancers des enfants est quatre fois plus élevé qu'avant. A l'étranger, on s'alarme aussi des retombées post-catastrophe alors que la première cargaison de riz cultivé à Fukushima s'apprête à être exportée puis commercialisée à Singapour, précisent la Deutsche Welle et la BBCTime revient aussi sur le drame en publiant un reportage long format qui propose au lecteur une "plongée à l'intérieur des réacteurs létaux, l'endroit le plus dangereux du monde". Réprobateur, le magazine VICE juge fermement que "personne ne veut connaître la gravité de Fukushima", en pointant du doigt l'absence d'un appui international pérenne pour accompagner la nation japonaise, l'empêchant de sortir définitivement de la crise.
 

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