L’Etat leur verse des milliards d’aide et les banques britanniques annoncent toujours plus de suppressions de postes
Les banques britanniques, dont en particulier la Royal Bank of Scotland (RBS), annoncent des dizaines de milliers de suppressions d’emplois.
RBS qui employait encore 137 000 personnes fin 2012, supprimerait ces prochaines années, 30.000 des 120.000 postes restant (soit 25%).
Malgré les 65 milliards de livres (plus de 75 milliards d’euros) versés par l’Etat, en 2008, pour sauver les banques RBS et Lloyds, leurs pertes se creusent.
RBS a annoncé fin janvier près de 3,6 milliards d’euros de nouvelles provisions pour régler différents litiges. A elle seule, cette banque, détenue à 81 % par l’Etat britannique, accumule les scandales.
En février 2013, elle est condamnée à payer plus de 600 millions de dollars d’amendes aux états britanniques et américains, pour avoir trempé dans la manipulation du taux interbancaire Libor. En novembre 2013, elle est accusée d’avoir poussé à la faillite des entreprises viables pour s’approprier leurs actifs à bon compte et elle est enfin condamnée à verser 150 millions de dollars de pénalités aux Etats-Unis pour avoir trompé en 2007 des investisseurs avec les "subprimes" (crédits immobiliers à risque).
L’annonce d’une hausse des bonus dans ces banques partiellement nationalisées a soulevé l’indignation des contribuables poussant leurs directeurs à renoncer à leur bonus (plus d’un million d’euros à la RBS)
De son côté, la banque Barclays**** qui déclare verser 2,378 milliards de livres de bonus, soit 2,86 milliards d’euros, annonce la suppression de 10 000 à 12 000 emplois supplémentaires cette année.
De son côté, la banque Barclays**** qui déclare verser 2,378 milliards de livres de bonus, soit 2,86 milliards d’euros, annonce la suppression de 10 000 à 12 000 emplois supplémentaires cette année.
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