L’intervention militaire en Syrie est repoussée
Obama repousse les frappes en Syrie et s’en remet au Congrès, c’est à dire à la Chambre des représentants qui se réunit le 9 septembre puis au Sénat dont la réunion n’est pas encore fixée. "Je vais demander l’autorisation des représentants des Américains au Congrès pour un usage de la force" a-t-il déclaré hier soir vers 20h, contre toute attente.
Cinq destroyers américains équipés de missiles de croisière capable d’attaques ciblées stationnent au large des côtes syriennes et Barack Obama venait tout juste de rendre public vendredi 30 août le rapport de renseignements américains ayant « la forte certitude » que le régime de Bachar El Assad a utilisé des armes chimiques dans l’attaque du 21 août contre un quartier de Damas. Il évoquait « unefenêtre d’opportunité », c’est-à-dire une « action limitée » lorsque les représentants de l’Onu auront quitté la Syrie aujourd’hui. Face à la population américaine dont 5O% rejettent une intervention militaire, le président américain précisait qu’il n’y aura pas de soldats au sol ni de guerre longue.
François Hollande, dans une intervention au Monde publié hier après-midi venait de réaffirmer que la France participera à une opération militaire contre le régime de Bachar El Assad et, comme Obama, que la mise en minorité de Cameron par la chambre britannique n’y change rien. Il n’excluait pas que l’intervention débute avant la réunion extraordinaire du Parlement, le 4 septembre. Comme aux Etats Unis, la majorité de la population (deux Français sur trois) y est hostile.
Les seuls Etats favorables à une intervention militaire en Syrie en sus des USA et de la France sont le Danemark, la Turquie, l’Arabie saoudite, le Qatar, le Koweit et Israël.
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