Le secteur privé en très légère hausse après 18 mois de recul |
L'activité dans le secteur privé a renoué avec une légère croissance en septembre en France pour la première fois depuis début 2012, grâce au rebond du secteur des services, selon les premières estimations PMI publiées lundi 23 septembre par la société d'études économiques Markit. Cet indice composite flash, qui combine l'industrie et les services, s'est inscrit à 50,2, contre 48,8 en août, repassant la barre des 50 qui sépare croissance et contraction. Il s'inscrivait sous ce seuil depuis février 2012. Il a été porté par un indice des services qui a lui aussi repassé la barre des 50 pour atteindre 50,7, contre 48,9 un mois plus tôt, ressortant ainsi nettement au-dessus des attentes des économistes (49,3 en moyenne). Mais l'indice du secteur manufacturier a accusé une contraction pour retomber à 49,5, contre 49,7 en août, là où les économistes anticipaient une progression à 50,1. Pour Jack Kennedy, économiste principal ("senior economist") de Markit, ces données "mettent en évidence une stabilisation de l'activité dans le secteur privé français, le secteur des services renouant avec la croissance et compensant ainsi le recul de la production observé dans l'industrie manufacturière". Mais il souligne qu'"aucun des deux secteurs n'enregistre en revanche une amélioration de la demande, les nouvelles affaires restant stables en septembre", ce qui permet néanmoins de mettre fin à un an et demi de contraction des commandes. |
Bien qu'encore en baisse, l'emploi "continue par ailleurs de se rapprocher de la stabilisation, ce qui devrait permettre à l'amélioration de la conjoncture de se maintenir", estime l'économiste. Pour Markit, les indices laissent préfigurer une croissance de 0,1 % de l'économie française au 3e trimestre et de 0,3 % au 4e, confirmant ainsi une très légère reprise que prévoit le gouvernement. Elle est "facilitée" par la reprise dans la zone euro, l'indice PMI composite de Markit atteignant son plus haut niveau en plus de deux ans. |
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Nouvelles discussions Athènes-troïka |
La Grèce espère prévenir de nouvelles mesures d'austérité et s'attend à des négociations difficiles avec ses bailleurs de fonds internationaux, qui ont démarré dimanche un nouvel audit des comptes du pays et des réformes censées le faire sortir de la crise. "Une partie de poker" est engagée entre la Grèce et ses partenaires, "et les choses ne seront pas faciles", notait dimanche l'hebdomadaire Vima, tandis que le quotidien libéral Kathimerini prévoyait des "discussions dures, après la mi-octobre", pour la seconde phase des négociations. L'audit sera déterminant dans le déblocage d'une nouvelle tranche de prêt de 1 milliard d'euros, dans le cadre du deuxième plan de sauvetage du pays conclu en février 2012. "Le principal objectif" des dirigeants grecs "est d'éviter de nouvelles mesures d'austérité", affirme Kathimerini. |
Le gouvernement ne manquera pas de faire valoir à ses partenaires que des signes encourageants apparaissent dans le paysage économique. La récession est stabilisée, et la perspective d'un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) se profile pour 2013. Pour la première fois depuis le début de la crise en 2010, le taux de chômage, à 27,1 % au 2e trimestre, est en très légère baisse. Mais la troïka arrive à Athènes dans un climat social et politique tendu après une grève de l'ensemble du secteur public la semaine dernière. |
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L'industrie, signe de la reprise chinoise |
La production manufacturière en Chine s'est accrue en septembre à un plus haut niveau depuis six mois, a indiqué lundi la banque HSBC, un signe supplémentaire de reprise pour la deuxième économie mondiale. L'indice provisoire PMI publié par la banque est remonté à 51,2, soit son niveau le plus haut depuis mars, après avoir déjà crû à 50,1 en août. Un chiffre supérieur à 50 signale une expansion de l'activité manufacturière. En juillet, la production avait enregistré sa plus forte contraction depuis onze mois, à 47,7. En juillet, le gouvernement a pris des mesures pour stimuler l'économie, avec des exemptions fiscales. La Chine a vu sa croissance ralentir sensiblement au 2e trimestre, à 7,5 %, ravivant les craintes des experts sur la vigueur de la deuxième économie mondiale. |
Une salve d'indicateurs encourageants publiés début août ont cependant apaisé quelque peu les craintes d'un ralentissement brutal de l'économie chinoise. |
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Raghuram Rajan, banquier central et superhéros des Indiens |
"D'où vient cette immense ferveur dont bénéficie Raghuram Rajan, le nouveau gouverneur de la banque centrale indienne, la Reserve Bank of India (RBI) ? En à peine une demi-heure, le temps d'un discours le jour de sa prise de fonctions, le 4 septembre, il a rassuré les marchés et stoppé la chute de la roupie", remarque Julien Bouissou. Il revient dans unarticle Plein Cadre en page 2 du Monde qui paraît lundi sur cette personnalité respectée."Rien de ce qu'il avait dévoilé ce jour-là n'était pourtant spectaculaire : une plus grande liberté accordée aux banques pour ouvrir des agences dans le pays ou encore la création d'obligations d'Etat indexées sur le taux d'inflation. Quelques jours plus tard, le vendredi 20 septembre, le nouveau gouverneur relève, à la surprise générale, le principal taux directeur d'un quart de point, à 7,50 %, pour combattre l'inflation. Là encore, les analystes saluent son audace. "La banque centrale a fait du mieux qu'elle a pu",écrit Sajjid Chinoy, chef économiste chargé de l'Inde chez JPMorgan, dans le quotidien indienFinancial Express. |
"Dans le contexte actuel, la tâche du gouverneur de la RBI est loin d'être simple", souligne Julien Bouissou. "Il doit affronter le déficit de la balance courante et son corollaire, la dévaluation de la roupie, accompagné du ralentissement de la croissance et de la hausse de l'inflation. C'est à cette dernière qu'il a d'abord choisi de s'attaquer. "Il a surtout le mérite d'être clair dans ses orientations, il ne tourne pas autour du pot. Avec lui, on sait où on va", se réjouit Bimal Jalan, ancien banquier central indien (1997-2003)". |
TEXTOS |
Mondialisation : lepape François, en visite pastorale en Sardaigne, a dénoncé dimanche l'argent,"idole" au centre d'un système économique mondial qui"commande" tout, et le manque de travail, tout en appelant les jeunes à "se fier à Jésus".
Sénégal : le pays ouest-africain prévoit un taux de croissance de 4,6 % en 2014, sur la base d'un regain de l'activité économique soutenu principalement par des investissements dans différents secteurs, a indiqué le gouvernement sénégalais.
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Heuliez : le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, a déclaré lundi sur i-Télé, évoquant la société en difficulté Heuliez, que l'Etat n'avait pas vocation à financer des entreprises "qui n'ont pas d'avenir". Une audience décisive doit se tenir lundi devant le tribunal de commerce de Niort (79) pour examiner d'éventuelles offres de reprise de l'équipementier.
Total : le groupe pétrolier a confirmélundi qu'il visait une production d'environ 3 millions de barils équivalent pétrole par jour en 2017. Il a aussi annoncé que le niveau de ses investissements devrait baisser à partir de 2014 et atteindre 24 à 25 milliards de dollars brut à l'horizon 2015-2017.
Microsoft : un an après son entrée ratée sur le marché des tablettes avec la Surface, le groupe informatique américain espère inverser la vapeur avec un nouveau modèle, présenté lundi.
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"Ensemble, nous allons tout faire pour que les quatre années qui viennent soient quatre nouvelles années de succès pour l'Allemagne" |
C'est la promesse de la chancelière Angela Merkel, qui a salué dimanche un "super résultat" de son parti, l'Union chrétienne-démocrate (CDU), auxlégislatives allemandes. Son parti a obtenu 41,5 % des voix. Elle a remercié les électeurs pour leur"confiance exceptionnelle". Mais elle a prévenu qu'elle voulait "attendre le résultat définitif" avant d'envisager une éventuelle alliance avec un parti, sans doute le Parti social-démocrate (SPD) pour former une grande coalition. "Ensuite nous verrons", a-t-elle souligné à la télévision. L'Europe a salué cette victoire historique qui ouvre un troisième mandat pour Mme Merkel. Le président du Conseil de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, l'a félicitée dimanche soir, insistant sur le rôle de l'Allemagne dans la construction européenne : "J'ai confiance dans le fait que l'Allemagne, avec son nouveau gouvernement, poursuivra son engagement et sa contribution à la construction d'une Europe pacifique et prospère au service de tous ses citoyens." |
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Poverty crisis in the EU
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There are very few people that actually give even one hoot and even fewer that could give two of them when it comes to poverty of people that are living in society alongside us. We live in an I'm-alright-Jack world where love thy neighborprobably means just a quick extra-marital affair rather than a hand reaching out to give some help. But the austerity measures that have washed the European Union away have left in the wake of the tsunami just a lost generation of people that are trapped in growing and ever-increasing poverty.
Failed Policies of the EU
The charity Oxfam in the UK has just published a damning report that will probably go very much unheard of showing that by 2025 there will be 25 million people that are living in poverty due to the austerity measures imposed upon them. It will go largely unheard of because other things are turning the media's attention away from such a social crisis and in turn the people of those very same countries are fixated with the belief that it is Syria, Bachar-al-Assad or Vladimir Putin or even the election of Angela Merkel that are more important than people actually starving from lack of financial resources in the countries that they live in.
Oxfam believes that the austerity measures imposed on populations in European countries takes us back to the havoc wreaked by structural programs of readjustment in developing countries that most of us only witnessed sitting in the comfort of this side of television-land. Now, that's not the case. Back then, in the 1980s and in the 1990s it was the fault of the International Monetary Fund that in their infinite wisdom had gladly wanted to bail out the failing countries of the world just as long as they cut spending to a minimum and they imposed increases in taxes on the entire population. Not that much different from what is being done right now in the European Union. How little we remember!...
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Lu sur Zero Hedge
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TITRES DE L'ÉCONOMIE |
Les Echos : Triomphale |
Le Figaro Economie : Sephora, Apple, Monoprix. Ouverture nocturne : Le bras de fer |
The Wall Street Journal : Merkel se dirige vers un troisème mandat |
Financial Times : Merkel obtient un "super résultat" |
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