Economies "sans précédent" dans le budget 2014 |
Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a insistédimanche sur France 2 sur l'effort que l'Etat va réaliser dans le budget 2014. "Les économies pour 2014 seront sans précédent [...] : 10 milliards d'euros d'économies, ça ne s'est jamais vu", a-t-il déclaré. "Il y a des priorités à financer"comme l'éducation, les emplois d'avenir, les contrats de génération, la police ou la gendarmerie, a-t-il énuméré, laissant entendre que les coupes seront faites dans les autres secteurs. Sur la pression fiscale, "il y aura encore des efforts [en 2014], mais ces efforts vont diminuer", a aussi tenu à préciser le chef du gouvernement. "Je suis le premier ministre de la détermination, à redresser notre pays et nous allons y parvenir", a-t-il encore insisté. Les grandes lignes du budget 2014 seront dévoilées fin septembre. D'ores et déjà le gouvernement a prévenu qu'un effort fiscal supplémentaire de 6 milliards d'euros sera demandé aux Français et que 14 milliards d'économies seront réalisées dans les dépenses publiques (10 milliards dans le budget de l'Etat et 4 milliards dans les collectivités locales, la sécurité sociale...). François Hollande avait annoncé en 2012 cet effort de 10 milliards par an pendant cinq ans pour que la France se conforme à ses engagements européens en réduisant ses déficits. |
Le ministre du travail, Michel Sapin, a relayé à son tour le message de modération fiscale porté par plusieurs membres du gouvernement dans la foulée du chef de l'Etat, même si les prélèvements obligatoires augmenteront encore l'an prochain. Il a jugé lors de l'émission Le Grand Jury RTL-LCI-"Le Figaro" qu'il fallait éviter au maximum de peser sur la compétitivité des entreprises, en général et dans le cadre de la réforme des retraites. Il faudrait, à ses yeux, faire attention à l'impact sur la consommation des ponctions sur le pouvoir d'achat des ménages. |
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L'économie chinoise se stabilise |
L'économie de l'empire du Milieu donne des signes marqués de stabilisation et devrait permettre au produit intérieur brut (PIB) d'atteindre la prévision de croissance fixée à 7,5% pour 2013 par le gouvernement, a déclaré lundi le Bureau national des statistiques. L'organisme a en outre jugé que la dette des gouvernements régionaux, l'un des principaux sujets d'inquiétude quant à la solidité économique du pays, restait maîtrisée. "Nous ne doutons pas que l'économie conserve sa dynamique positive au cours du second semestre, et nous ne doutons pas d'atteindre l'objectif de croissance", a dit Sheng Laiyun, porte-parole du NBS. |
La croissance en Chine a une nouvelle fois marqué le pas au deuxième trimestre, pénalisée par le ralentissement de la demande hors de ses frontières et par un recul de l'investissement, et a ralenti à 7,5% contre 7,6% au premier trimestre. |
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10 milliards de plus pour la Grèce ? |
La Grèce aura peut-être besoin de 10 milliards d'euros supplémentaires mais elle n'entend pas que cette aide éventuelle aide soit assortie de nouvelles conditions, a déclaré son ministre des finances dans un entretien publié dimanche par le quotidien Proto Thema. Athènes risque de devoir faire face à des besoins de financement d'environ 11 milliards d'euros sur la période 2014-2015 après la fin du plan d'aide en cours, qui arrive à son terme à la mi-2014, et ses partenaires de la zone euro se sont engagés à lui apporter une aide supplémentaire si nécessaire. |
Le débat sur l'éventualité d'un nouveau plan d'aide à la Grèce a été relancé après les propos tenus mardi par le ministre des financesallemand, Wolfgang Schäuble. Samedi, le commissaire européen à l'énergie, l'Allemand Günther Oettinger, a dit qu'une éventuelle aide supplémentaire à Athènes devrait représenter un peu plus de 10 milliards d'euros. Ce montant serait à rapporter aux 240 milliards déjà engagés depuis 2010 par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le FMI pour renflouer la Grèce et lui éviter un défaut sur sa dette. |
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Inversion de la courbe du chômage d'ici à la fin de l'année, selon Michel Sapin |
Le ministre du travail, Michel Sapin, a réaffirmélors d'une interview sur RTL-Le Figaro-LCIdimanche sa conviction qu'une inversion de la courbe du chômage interviendrait bien d'ici à la fin de l'année, comme promis par François Hollande. Mardi, le ministère du travail va publier le nombre d'inscrits à Pôle emploi en juillet. En juin, le nombre des inscrits dans la catégorie des chômeurs sans aucune activité en métropole a augmenté pour le vingt-sixième mois consécutif et atteint un nouveau record : 3,279 millions. |
Dans deux jours, "ce que je regarderai, c'est est-ce que le ralentissement du chômage est inscrit dans les chiffres oui ou non", a déclaré M. Sapin. |
TEXTOS |
Guy Hoquet : le réseau immobilier, propriété du groupe Nexity, va embaucher 500 personnes en France "dès cette rentrée et jusqu'à la fin de l'année", annonce au Parisien lundi le nouveau directeur général du réseau, Fabrice Abraham.
Epargne : Pierre Moscovici a confirmé lundi la création d'un plan d'épargne en actions spécifique pour favoriser l'investissement dans les PME et les entreprises de taille intermédiaire dont le plafond sera fixé à 75 000 euros. Il a déclaré en outre, comme cela avait été annoncé par François Hollande fin avril, que le plafond du PEA ordinaire serait relevé de 132 000 à 150 000 euros. (Lire l'article)
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Argentine : Buenos Aires continuera à s'acquitter de sa dette comme elle le faisait avant d'être condamnée vendredi par la justice américaine, a déclaré dimanche le ministre de l'économie, Hernan Lorenzino. L'Argentine avait été condamnée vendredi en appel à New York à rembourser 1,33 milliard de dollars aux deux "fonds vautours" qui avaient refusé la restructuration de la dette du pays avant sa banqueroute en 2001.
Novartis : Daniel Vasella, l'ancien président du géant pharmaceutique suisse, a défendu le bonus de départ qui lui avait été initialement octroyé, rapporte hier le FT dans son édition en ligne. Daniel Vasella s'était vu proposer des indemnités de 72 millions de francs suisses (58 millions d'euros) pour ne pas travailler pour la concurrence pendant six ans, mais avait fini par y renoncer face à la vive polémique que cette somme avait déclenchée en Suisse.
Sinopec : le groupe pétrolier chinois a réalisé un bénéfice net en hausse de 24 % au premier semestre grâce à des marges plus confortables sur le pétrole raffiné après que Pékin a introduit des mécanismes de fixation des prix du pétrole plus proches de ceux du marché.
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"Il n'en est pas question, parce que ce serait pénaliser toute une génération, tous ceux qui ont prévu d'aller à la retraite dans les années qui viennent se sentiraient trahis." |
Déclaration de Jean-Marc Ayrault, interrogé dimanche sur France 2, sur un éventuel relèvement de l'âge légal, actuellement à 62 ans, dans le cadre de la réforme des retraites en préparation. Il a aussi déclaré hier que "rien n'est encore décidé" entre une hausse de la CSG ou des cotisations sociales, deux pistes qui sont à l'étude dans le cadre de la réforme des retraites. "Je veux écouter demain les partenaires sociaux", a affirmé sur France 2 le premier ministre, qui doit recevoir lundi et mardi syndicats et patronat au sujet de la réforme des retraites. M. Ayrault a assuré lundi que les règles de calcul des retraites ne seraient pas modifiées avant 2020 et confirmé la création d'un compte-temps pour les métiers pénibles, a déclaré le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. |
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La Fed est-elle responsable de la crise des changes dans les émergents ?
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Tout le monde boude la réunion de Jackson Hole (Wyoming) cette année. Mario Draghi (Banque centrale européenne) et Mark Carney (Bank of England) restent en Europe, Ben Bernanke à Washington, et sa probable successeure, Janet Yellen, se limitera à un rôle minime de modératrice de table ronde.
C'est la première fois depuis 1988 que le président de la Réserve fédérale boude le séminaire. Jackson Hole était depuis quelques années devenu le lieu des grandes annonces, en particulier pour la politique monétaire américaine. On se souvient que c'est ici que Ben Bernanke a donné les grandes lignes de sa politique quantitative. Pourquoi délaisser Jackson Hole alors que la Fed s'apprête à "taper" ?
Tout simplement parce que Ben Bernanke souhaite que l'annonce des modalités du ralentissement à venir de ses achats de bons du Trésor et MBS (obligations adossées à des crédits hypothécaires) se fasse à l'occasion de la réunion de la Fed des 17 et 18 septembre (réunion du Federal Open Market Committee suivie d'une conférence de presse). Aussi, derrière son "conflit de calendrier", ne souhaitait-il peut-être pas ajouter de la volatilité à des marchés obligataires qui ont vu leurs rendement se tendre sérieusement au mois d'août.
Historiquement, les resserrements monétaires de la Fed ont été considérés comme une réduction, un assèchement de la liquidité mondiale. C'était la belle époque où les banques centrales modulaient leurs taux d'intérêt sans affecter outre mesure la taille de leur bilan - qui augmentait au rythme du PIB nominal (voir graphique ci-dessous). La hausse des taux de la plus grande banque centrale du monde avait toutefois un impact décisif et souvent négatif sur les pays émergents, en termes de flux de capitaux...
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Lu sur It's the economy, stupid !
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TITRES DE L'ÉCONOMIE |
Les Echos : Retraites : l'option CSG de plus en plus contestée |
Le Figaro économie : Retraites : la bataille de la CSG |
Financial Times : Appel à s'attaquer à la crise des marchés émergents |
The Wall Street Journal : Les données soulignent la reprise de la croissance, bien que précaire, en Europe |
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