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jeudi 1 août 2013

Egypte : face au peuple, les grandes puissances veulent un consensus pour préserver le régime

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Egypte : face au peuple, les grandes puissances veulent un consensus pour préserver le régime

Egypte armée avenir du soulèvement du 30 juin
lu dans ioInformations Ouvrières du 1er août l’article consacre un long article à la situation en Egypte. En voici des extraits:
"Tous les défenseurs du régime, confrontés à l’immense mobilisation du peuple égyptien, estiment que les Frères musulmans ne peuvent rester en dehors du processus mis en place par l’armée, avec l’appui des Etats-Unis, qui vise à encamisoler les masses. Le gouvernement provisoire de « consensus », aussi large soit-il, ne peut se satisfaire de l’absence des Frères. Il exige qu’ils en soient partie prenante (…)
 Dans la nuit du 26 au 27 juillet, les forces de sécurité se sont livrées à une tuerie massive. La deuxième en trois semaines. (…).  Dans un communiqué, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a dit être « très inquiet » de cette « explosion de violence ».Les autorités égyptiennes « ont l’obligation morale et légale de respecter le droit de manifester de manière pacifique et de respecter la liberté d’expression », a-t-il ajouté. (…)
 Ces formules convenues ne peuvent cacher le rôle que les Etats-Unis ont joué dans la destitution de Mohamed Morsi, après les manifestations monstres du 30 juin et des jours suivants. Selon le New York Times, quelques heures avant son arrestation, jeudi 4 juillet à l’aube, la Maison-Blanche exigeait de Mohamed Morsi qu’il accepte un nouveau Premier ministre à la tête d’un nouveau gouvernement. A la suite de son refus, une série d’appels téléphoniques ont eu lieu entre le conseiller pour les affaires étrangères du président égyptien, l’ambassadrice des Etats-Unis au Caire, Anne Patterson, et la responsable du Conseil national de sécurité américain, Susan Rice. Morsi maintenant son refus, la Maison-Blanche donnait son feu vert aux généraux. Quelques heures plus tard, il était arrêté (…)
 Mohamed Morsi était persuadé que les généraux n’agiraient jamais contre lui, dès lors qu’il avait pris soin de préserver leurs intérêts économiques et le dispositif constitutionnel les soustrayant à tout contrôle. Sans parler de son engagement à respecter le traité de paix avec l’Etat d’Israël. C’’était compter sans l’intervention directe des masses et la crainte de l’armée, amie des Américains, de voir le peuple égyptien ébranler le régime, refusant la soumission au FMI, la suppression des subventions, la hausse des taxes et les privatisations"
Catégories: ÉgypteInternational
                                                                          

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