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lundi 1 juillet 2013

Projection-débat à Toulouse le 4 juillet : La révolution ne sera pas télévisée - Coup d’Etat contre Chavez

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                                   La riposte

Projection-débat à Toulouse le 4 juillet : La révolution ne sera pas télévisée - Coup d’Etat contre Chavez 

lundi 1er juillet 2013

Projection-débat à Toulouse le 4 juillet : La révolution ne sera pas télévisée - Coup d’Etat contre Chavez

Projection-débat jeudi 4 juillet à 21h
Le Bijou

123 av de Muret 31300 Toulouse

La Révolution ne sera pas télévisée - Coup d’Etat contre Chavez est un des meilleurs films qui existent sur la révolution vénézuélienne. Son sujet central est le coup d’Etat d’avril 2002, qui a vu l’oligarchie du pays, appuyée par le gouvernement américain, tenter de renverser le gouvernement de Chavez. 
Les putschistes se sont alors heurtés à une mobilisation massive des travailleurs et de la jeunesse du pays.
Les journalistes qui ont tourné ce film ont ramené d’excellentes images de ce soulèvement populaire - y compris de la situation, heure par heure, à l’intérieur du palais présidentiel.
Ce document met à nu les méthodes et les objectifs réactionnaires de l’opposition. Mais surtout, il constitue une très bonne illustration de ce qu’est une révolution : des millions de gens ordinaires qui s’arrachent à la routine du quotidien et tentent de prendre en main leur destinée.
Tous ceux qui luttent contre le capitalisme trouveront dans ce reportage une grande source d’enthousiasme, ainsi que de précieuses leçons politiques.
La projection sera suivie d’un débat, au cours duquel nous discuterons de ce qui s’est passé depuis le coup d’Etat et des perspectives pour la révolution bolivarienne.
Pas Touche Au Vénézuela !

SYNOPSIS :
C’est un documentaire exceptionnel qu’ont réalisé Kim Bartley et Donnacha O’Briain, dans lequel le hasard joue un certain rôle… Il a en effet été tourné alors que les deux réalisatrices préparaient un documentaire sur le président Hugo Chávez au Venezuela. Elles se trouvaient à l’intérieur du palais présidentiel quand fut déclenché, le 12 avril 2002, un coup d’État contre le président élu. Les caméras étaient prêtes à tourner, et les réalisatrices ont donc pu saisir en images le déroulement des évènements, et en saisir toute la complexité, des implications nationales et internationales à la mobilisation du peuple vénézuelien pour le retour de leur président.
Petit rappel des faits : Hugo Chávez est élu en 1998 dès le premier tour avec 57 % des voix, puis en 2000 avec 59,5% des voix (et en 2006 avec 63 % voix toujours dès le premier tour). Le 12 avril 2002, un coup d’État est organisé, préparé par les cadres de la compagnie pétrolière du Venezuela, ainsi que par des dirigeants militaires, avec la complicité des propriétaires des chaînes privées de télévision et de l’ambassade des États-Unis à Caracas. Une manifestation de l’opposition organisée et fomentée par les médias privés se dirige vers le palais présidentiel de Miraflores. Au niveau du pont Llaguno, de mystérieux snipers postés sur les édifices alentours ouvrent le feu sur la foule, faisant 15 morts tant du coté de l’opposition que du coté des partisans de Chávez.
Dans la soirée, un groupe de militaires demande à Hugo Chávez de démissionner. Il refuse mais accepte de quitter Miraflores suite à un ultimatum du commandement militaire putchiste menaçant de faire exploser le bâtiment avec tout le personnel à l’intérieur. Hugo Chávez est arrêté et emmené dans un lieu secret et un nouveau gouvernement autoproclamé est mis en place. Pedro Carmona, président de la chambre de commerce du Venezuela, en prend la tête. Il a été reçu, quelques temps auparavant, à la Maison Blanche et par le Premier ministre espagnol, José Maria Aznar. Quelques États, notamment les États-Unis et l’Espagne, reconnaissent le nouveau régime, en poussant leur ambassadeur respectif à se rendre auprès de Pedro Carmona.
Mais dès le lendemain, malgré un « black out » médiatique établi par les putschistes en place, a lieu une manifestation massive de la population de Caracas. La junte militaire en place y répond par une répression policière féroce faisant 60 morts et plus de 300 blessés. La foule ne se décourage pas pour autant, et réclame le retour de celui qu’ils ont élu…

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