L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) prête à « jouer son rôle historique »
Soixante-dix députés de l’opposition ont décidé de boycotter l’assemblée chargée de rédiger la Constitution. L’un d’eux, Samir TaIeb, s’est prononcé pour la constitution d’ « un gouvernement de salut national ».
Après les répressions policières de samedi, le ministre de l’Intérieur a dû s’engager à laisser les manifestations suivantes se dérouler sans intervention des forces de l’ordre. Deux manifestations de cinq à dix mille personnes chacune ont pu se réunir devant la siège de l’Assemblée Nationale Constituante (ANC), dans la soirée et la nuit du dimanche. Les uns exigeaient la dissolution de l’assemblée et la démission du gouvernement ; les autres défendaient le pouvoir.
C’est l’assassinat de Mohamed Brahmi, cinq mois après celui de Chokri Belaïd, dans les mêmes conditions, qui a déclenché cette crise politique profonde. L’UGTT a appelé à la grève générale massivement suivie. Vendredi, le jour des obsèques de Mohamed Brahmi, la foule qui a accompagné le « martyr », accusait du crime le parti islamiste au pouvoir aux cris de « Ghannouchi assassin » ou « Il faut une nouvelle révolution ».
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