Plombé par l'Iran et la France, le bénéfice de Renault chute |
Le groupe automobile a publié vendredi unbénéfice net semestriel de 39 millions d'euros, près de 20 fois inférieur aux 746 millions dégagés au 1er semestre 2012, du fait de lourdes charges liées à l'arrêt "de fait" de ses activités en Iran et à sa restructuration en France. Ces charges exceptionnelles ont fait plonger dans le rouge le résultat d'exploitation du deuxième constructeur automobile français, avec une perte de 249 millions d'euros les six premiers mois de l'année, contre un bénéfice de 519 millions il y a un an. Le chiffre d'affaires (CA) des six premiers mois de l'année a progressé de 2,4 % à 20,4 milliards d'euros. Le constructeur français a dû passer cette année une provision de 512 millions d'euros liée à ses activités en Iran, touchées par le durcissement au 1er juillet des sanctions internationales qui incluent à présent le secteur automobile. La perte d'exploitation subie pour la première partie de l'année est aussi due à 227 millions d'euros de dépréciations liées notamment à la faillite de son partenaire israélien dans le véhicule électrique Better Place, ainsi qu'à 173 millions "de charge de restructuration liée notamment à l'accord de compétitivité signé en France". Renault a bénéficié en revanche de 749 millions de contribution de ses partenaires, essentiellement du japonais Nissan. |
Malgré un "environnement plus difficile que prévu, particulièrement en France", Renault confirme ses objectifs annuels, c'est-à-dire une hausse de ses ventes mondiales, une marge opérationnelle et un flux de trésorerie opérationnel positifs pour sa branche automobile, "sous réserve qu'il n'y ait pas de nouvelle détérioration des conditions de marché". |
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Grèce : la voie est libre pour une nouvelle tranche d'aide |
Le Parlement grec a adopté jeudi soir en procédure d'urgence un projet de loi sur la réforme du code des impôts et la réduction du secteur public, dicté par ses créanciers UE et FMI, ce qui permettra au pays de recevoir une nouvelle tranche d'aide. Le projet a été adopté par la majorité de la coalition gouvernementale, droite et socialistes, dirigée par le premier ministre conservateur Antonis Samaras, selon une source parlementaire. L'adoption du projet était un préalable pour le versement d'une nouvelle tranche d'aide de 2,5 milliards d'euros à la Grèce par la zone euro la semaine prochaine. |
La nouvelle loi instaure un code de procédure fiscale plus strict et complète la loi votée le 18 juillet sur la réduction du secteur public dont la mise en œuvre a débuté cette semaine avec la mise en disponibilité de plusieurs milliers d'agents. |
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Samsung : record de bénéfices |
A rebours de son rival Apple dont les bénéfices s'érodent malgré un rebond de l'iPhone 5, le groupe coréen a fait état vendredi de nouveaux bénéfices record entre avril et juin malgré un succès mitigé de ses smartphones. Samsung a annoncé avoir dégagé un bénéfice net trimestriel en hausse de près de 50 % sur un an, à 7 770 milliards de wons (5,26 milliards d'euros), battant le record établi au trimestre précédent, lors duquel les bénéfices avaient déjà progressé à ce rythme. Le CA s'est accru de 20,7 %, à 57 460 milliards de wons grâce au succès de son smartphone vedette, le Galaxy S4, mais avant tout grâce à la hausse des prix des puces électroniques. Le leader mondial des téléphones portables, des puces électroniques et des écrans plats ne publie pas ses états de vente mais selon les analystes, il a écoulé 75 millions de smartphones dans l'intervalle, dont 20 millions du Galaxy S4, concurrent direct de l'iPhone. |
Mais le marché, qui avait espéré un bénéfice opérationnel supérieur à 10 000 milliards de wons - il est ressorti à 9 530 milliards - s'inquiète du fléchissement de sa rentabilité (ses marges sont déjà très inférieures à celles d'Apple) et de l'essoufflement de la demande pour les téléphones haut de gamme alors que le sud-coréen a dépensé une fortune en marketing pour promouvoir le S4. |
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Total : résultats solides et rebond de la production d'hydrocarbures |
Le groupe pétrolier français a dévoilé vendredises résultats trimestriels, avec un bénéfice ajusté qui a reculé moins fortement que les cours du brut. Au 2e trimestre, il a vu son bénéfice net part du groupe s'envoler de 67 % à 2,5 milliards d'euros, dopé par des gains exceptionnels et un effet de stock favorable. Mais le bénéfice ajusté, qui exclut les éléments exceptionnels, a baissé de 3 % à 2,7 milliards. Son recul s'explique principalement par des cours du pétrole brut moins élevés qu'un an plus tôt (avec un prix moyen du baril de brent tombé à 102 $ contre 108 au printemps 2012, soit un recul de 5 %). |
Le fait le plus saillant du trimestre est la production d'hydrocarbures du groupe, repartie comme prévu à la hausse après plus d'un an de repli. Elle a progressé de 1,3 % à 2,29 millions de barils par jour. C'est le plus fort rebond enregistré depuis 2010. |
TEXTOS |
Conjoncture : selonl'enquête de l'Inseepubliée vendredi, le moral des ménages rebondit en juillet. L'indicateur qui le synthétise gagne 3 points par rapport à juin.
EADS : le groupe européen se prépare à regrouper ses activités défense et à prendre le nom de sa principale filiale Airbus, ont indiqué jeudi des sources proches du dossier. Selon un schéma qui doit être soumis la semaine prochaine au conseil d'administration, le groupe passerait de quatre divisions à trois.
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Air France-KLM : les profondes mesures de restructuration mises en œuvre depuis un an et demi se sont traduites par des résultats en nette amélioration au 2e trimestre, le groupe affichant même un bénéfice d'exploitation. D'avril à juin, le groupe franco-néerlandais a divisé par cinq sa perte nette, à - 163 millions d'euros.
Amazon : le distributeur en ligne, qui investit pour se développer à l'international, dans les tablettes ou encore dans les contenus numériques, a présenté la facture jeudi avec des comptes trimestriels dans le rouge.
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"Nous sommes tentés de nous mettre au centre, de croire que nous sommes seuls à construire notre vie et que celle-ci est rendue heureuse par l'avoir, l'argent, le pouvoir. Il n'en est pas ainsi : l'avoir, l'argent, le pouvoir peuvent donner un moment d'ébriété, l'illusion d'être heureux. Mais, à la fin, ce sont eux qui nous possèdent et nous poussent à avoir toujours plus, à ne jamais être rassasiés" |
a dénoncé hier le pape François, fustigeant la société de consommation. Au contraire, a-t-il plaidé, "la foi accomplit une révolution que nous pourrions appeler copernicienne, parce qu'elle nous enlève du centre et le rend à Dieu". Le pape revenait sur les thèmes qui lui sont chers : le dépouillement des richesses et l'abandon du nombrilisme et de l'individualisme, y compris chez les catholiques. Le pape a rappelé que la croix des JMJ avait été montrée depuis deux ans dans toutes les régions du Brésil sous la devise simple : "Bota fé" ("mets la foi"). Il a expliqué le sens de cette formule d'une manière imagée et gastronomique: "Quand se prépare un bon plat, si tu vois qu'il manque du sel, alors tu y 'mets' du sel, s'il manque de l'huile, alors tu y 'mets' de l'huile". |
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BLOG |
How Does America's Middle Class Rank Globally? #27
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We are number 1 right? USA! USA! No one can beat our wealth creation machine, our economic dynamism, our level playing field and our bastions of higher education. We have a middle class that is the envy of the world, right?
Well, like so much of the American dream we have been force fed for a generation or more, this perception is not based in reality whatsoever. Sure it may have been the case for a couple of decades immediately after World War 2. Before the military-industrial-Wall Street complex fully took over the political process, but it certainly isn't true any longer. Myths die hard and this one is particularly pernicious because it prevents people from changing things. As James Baldwin said:
Not everything that is faced can be changed, but nothing can be changed until it is faced.
From the Huffington Post:
America is the richest country on Earth. We have the most millionaires, the most billionaires and our wealthiest citizens have garnered more of the planet's riches than any other group in the world. We even have hedge fund managers who make in one hour as much as the average family makes in 21 years!
This opulence is supposed to trickle down to the rest of us, improving the lives of everyday Americans. At least that's what free-market cheerleaders repeatedly promise us.
Unfortunately, it's a lie, one of the biggest ever perpetrated on the American people.
Our middle class is falling further and further behind in comparison to the rest of the world. We keep hearing that America is number one. Well, when it comes to middle-class wealth, we're number 27.
The most telling comparative measurement is median wealth (per adult). It describes the amount of wealth accumulated by the person precisely in the middle of the wealth distribution fifty percent of the adult population has more wealth, while fifty percent has less. You can't get more middle than that...
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Lu sur Zero Hedge
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TITRES DE L'ÉCONOMIE |
Les Echos : Première éclaircie pour l'économie européenne |
Le Figaro Economie : Alerte sur le coût des énergies vertes |
Financial Times : Les procureurs américains portent des accusations criminelles contre SAC Capital |
The Wall Street Journal : La crise du poulet frappe les exportations françaises |
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